Je trouve le temps long en regardant mes doigts ;
Les saisons sont passées à l’écran du sonneur,
Elles ont marqué mon front des traits du burineur
Sans jamais se lasser de me dicter leurs lois.
Les saisons sont passées à l’écran du sonneur
Mais, jadis, tu venais pour remplir ton emploi.
Sans jamais se lasser de me dicter leurs lois
Ces bons temps s’égrenaient au chant du poinçonneur.
Mais, jadis, tu venais pour remplir ton emploi
Semant tes visites comme un carillonneur.
Ces bons temps s’égrenaient au chant du poinçonneur
Maintenant tu hésites, cherchant meilleur aloi.
Semant tes visites comme un carillonneur
Tu portais attention à mon grand port gaulois,
Maintenant tu hésites, cherchant meilleur aloi
Mettant ta dévotion sur l’autre crayonneur.
Tu portais attention à mon grand port gaulois ;
Hélas, tu fais tes bonds, comme un papillonneur
Mettant ta dévotion sur l’autre crayonneur.
Je trouve le temps long en regardant mes doigts.