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Hiver fertile
Il m’a fallu du temps pour monter à la source,
Voguer contre courant n’est pas une sinécure.
Seule la ténacité m’amène à bout de course,
Je suis toute essoufflée, mais là, que l’air est pur ( !)
Mais là que l’air est pur, reposant le silence,
Est-il besoin de mots devant cette harmonie (?)
Ne pouvons-nous laisser jouer nos autres sens,
Faire cesser le gâchis, entrevoir l’infini ( ?)
Entrevoir l’infini et laisser loin derrière
Protocole ennuyeux, sinistres logorrhées.
Mais sans ces conditions, comment pourrions-nous faire,
Parmi ces milliers de gens pour nous rencontrer ?
Pour nous rencontrer, il fallut presqu’une année.
Après l’hiver stérile, le renouveau, pourtant.
Un livreur de messages est venu me sonner.
C’est à nouveau l’hiver, il m’a fallu du temps.
CFM