Quel est le titre du livre écrit par une infirmière psy ?
fred1957
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Natachadu35 Messages postés 2 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention - 15 févr. 2012 à 17:45
Natachadu35 Messages postés 2 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention - 15 févr. 2012 à 17:45
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3 réponses
Bonjour fred1957,
toujours pas d'indice supplémentaire ? C'est vrai que c'est difficile de cerner votre souci...
toujours pas d'indice supplémentaire ? C'est vrai que c'est difficile de cerner votre souci...
Il pourait s'agir de "folie aller simple" écrit par Gisèle Pineau;
Jeune guadeloupéenne venue étudier les lettres modernes en métropole, Gisèle Pineau s'engage en 1970 comme infirmière en psychiatrie. Un gagne-pain devenu au fil des ans le métier d'une vie. « Voilà trente ans que je suis là, écrit-elle. Ça fait du temps. Les vieux infirmiers disent qu'on n'arrive jamais par hasard à l'hôpital psychiatrique. » Elle ne sait pas ce qui l'a retenue auprès de ceux qui vivent « en bordure de la norme ».
« Peut-être les histoires que j'ai entendues jour après jour, toutes ces vies extraordinaires déroulées devant moi », confie-t-elle. Elles lui ont inspiré des romans, pour adultes et pour enfants. Mais c'est aujourd'hui seulement qu'elle témoigne de ces journées qui ressemblent « à des pochettes-surprises ».
Son récit commence par le suicide d'une patiente, vécu comme un échec par les infirmières. Il leur faut pourtant poursuivre leur travail auprès des malades, garder le sourire, distribuer les médicaments...
« On se cogne à des aspérités. On escalade des strates sans mémoire. On visite des gouffres... » Écouter, soulager, accompagner les familles... La romancière décrit les rituels, les insultes, le manque de places, mais aussi ces moments de grâce qu'elle partage avec Jeanette, Noémie ou Richard.
« On se bat pour l'humanité et ce combat n'est jamais vain (...) il faut du souffle et du coeur. » Gisèle Pineau ouvre la porte d'un monde qui fait peur, pose des questions qui ne trouvent pas toujours de réponses. Mais son regard, porté par une magnifique écriture, délivre un message de sens, empreint de douceur. Un magnifique récit.
Jeune guadeloupéenne venue étudier les lettres modernes en métropole, Gisèle Pineau s'engage en 1970 comme infirmière en psychiatrie. Un gagne-pain devenu au fil des ans le métier d'une vie. « Voilà trente ans que je suis là, écrit-elle. Ça fait du temps. Les vieux infirmiers disent qu'on n'arrive jamais par hasard à l'hôpital psychiatrique. » Elle ne sait pas ce qui l'a retenue auprès de ceux qui vivent « en bordure de la norme ».
« Peut-être les histoires que j'ai entendues jour après jour, toutes ces vies extraordinaires déroulées devant moi », confie-t-elle. Elles lui ont inspiré des romans, pour adultes et pour enfants. Mais c'est aujourd'hui seulement qu'elle témoigne de ces journées qui ressemblent « à des pochettes-surprises ».
Son récit commence par le suicide d'une patiente, vécu comme un échec par les infirmières. Il leur faut pourtant poursuivre leur travail auprès des malades, garder le sourire, distribuer les médicaments...
« On se cogne à des aspérités. On escalade des strates sans mémoire. On visite des gouffres... » Écouter, soulager, accompagner les familles... La romancière décrit les rituels, les insultes, le manque de places, mais aussi ces moments de grâce qu'elle partage avec Jeanette, Noémie ou Richard.
« On se bat pour l'humanité et ce combat n'est jamais vain (...) il faut du souffle et du coeur. » Gisèle Pineau ouvre la porte d'un monde qui fait peur, pose des questions qui ne trouvent pas toujours de réponses. Mais son regard, porté par une magnifique écriture, délivre un message de sens, empreint de douceur. Un magnifique récit.