Pots a boue et traitements des condensats
stf_frmu
Messages postés
44986
Date d'inscription
mercredi 22 février 2012
Statut
Modérateur
Dernière intervention
19 novembre 2024
-
16 févr. 2015 à 18:47
docchaudiere Messages postés 2643 Date d'inscription dimanche 19 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 27 novembre 2022 - 16 févr. 2015 à 21:34
docchaudiere Messages postés 2643 Date d'inscription dimanche 19 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 27 novembre 2022 - 16 févr. 2015 à 21:34
A voir également:
- Neutraliseur de condensat obligatoire
- Compteur linky obligatoire - Guide
- Boite de dérivation obligatoire ou pas - Guide
- Raccord diélectrique obligatoire ou pas ✓ - Forum Plomberie
- RACORD DIELECTRIQUE POUR CHAUDIERE - Forum Plomberie
- Boite de dérivation enterrée - Forum Electricité
1 réponse
docchaudiere
Messages postés
2643
Date d'inscription
dimanche 19 octobre 2014
Statut
Membre
Dernière intervention
27 novembre 2022
922
16 févr. 2015 à 19:13
16 févr. 2015 à 19:13
bonsoir, le pot a boue est fortement conseillé, pour le traitement des condensats :
La réglementation sanitaire interdit le rejet d'acide et d'hydrocarbure, c'est un délit puni d'amende
(article 29-2 code sanitaire départemental, décret du 3 juin 1994).
Cette réglementation existe afin de prévenir contre les rejets d'acide, or la chaudiére à condensation ne produit pas 1 litres d'acide mais 20 litres par jour!
L'installateur est, ainsi, tenu de mettre en place un dispositif de neutralisation efficace capable de traiter 20 litres d'acide carbonique par jour.
Il est à noter que les personnes ayant une fosse septique ne sont en rien épargné, en effet le rejet d'acide tue les bactéries, il faut donc neutraliser l'eau avant le rejet.
Article L216-6
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune, à l'exception des dommages visés aux articles L. 218-73 et L. 432-2, ou des modifications significatives du régime normal d'alimentation en eau ou des limitations d'usage des zones de baignade, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'opération de rejet est autorisée par arrêté, les dispositions de cet alinéa ne s'appliquent que si les prescriptions de cet arrêté ne sont pas respectées.
Le tribunal peut également imposer au condamné de procéder à la restauration du milieu aquatique dans le cadre de la procédure prévue par l'article L. 216-9.
Ces mêmes peines et mesures sont applicables au fait de jeter ou abandonner des déchets en quantité importante dans les eaux superficielles ou souterraines ou dans les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, sur les plages ou sur les rivages de la mer. Ces dispositions ne s'appliquent pas aux rejets en mer effectués à partir des navires.
Ici les textes de lois (bonne courage) : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006833206/2008-06-16/
La réglementation sanitaire interdit le rejet d'acide et d'hydrocarbure, c'est un délit puni d'amende
(article 29-2 code sanitaire départemental, décret du 3 juin 1994).
Cette réglementation existe afin de prévenir contre les rejets d'acide, or la chaudiére à condensation ne produit pas 1 litres d'acide mais 20 litres par jour!
L'installateur est, ainsi, tenu de mettre en place un dispositif de neutralisation efficace capable de traiter 20 litres d'acide carbonique par jour.
Il est à noter que les personnes ayant une fosse septique ne sont en rien épargné, en effet le rejet d'acide tue les bactéries, il faut donc neutraliser l'eau avant le rejet.
Article L216-6
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune, à l'exception des dommages visés aux articles L. 218-73 et L. 432-2, ou des modifications significatives du régime normal d'alimentation en eau ou des limitations d'usage des zones de baignade, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'opération de rejet est autorisée par arrêté, les dispositions de cet alinéa ne s'appliquent que si les prescriptions de cet arrêté ne sont pas respectées.
Le tribunal peut également imposer au condamné de procéder à la restauration du milieu aquatique dans le cadre de la procédure prévue par l'article L. 216-9.
Ces mêmes peines et mesures sont applicables au fait de jeter ou abandonner des déchets en quantité importante dans les eaux superficielles ou souterraines ou dans les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, sur les plages ou sur les rivages de la mer. Ces dispositions ne s'appliquent pas aux rejets en mer effectués à partir des navires.
Ici les textes de lois (bonne courage) : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006833206/2008-06-16/
16 févr. 2015 à 19:25
L'acidité des condensats (pH) est effectivement assez forte : environ 3,5 avec une chaudière gaz condensation, et 2,5 pour une chaudière fioul condensation. Elle est issue du gaz carbonique de la combustion qui est emprisonné dans la vapeur d'eau lors de la condensation : il forme alors de l'acide carbonique.
La question qui revient souvent au sujet de ces condensats de chaudière concerne leur traitement en sortie de chaudière. Car malheureusement, on peut lire ici ou là tout est son contraire !
Dans leur intérêt, les « vendeurs » de neutraliseurs s'appuient sur le DTU qui indique que « les condensats, bien qu'assimilés aux eaux usées doivent être évacuées après traitement », ou sur l'article de loi L216-6 : « Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune, à l'exception des dommages visés aux articles L. 218-73 et L. 432-2, ou des modifications significatives du régime normal d'alimentation en eau ou des limitations d'usage des zones de baignade, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'opération de rejet est autorisée par arrêté, les dispositions de cet alinéa ne s'appliquent que si les prescriptions de cet arrêté ne sont pas respectées. »
Mais la réglementation française (Règlement Sanitaire Départemental - RSDT art. 29-2) est très claire sur ce point, et ne fait aucunement ou clairement mention des rejets des chaudières à condensation de faible puissance parmi les effluents faisant l'objet d'un déversement délictueux dans le réseau des eaux usées ! En habitat individuel domestique, le traitement des condensats ne présente donc pas de caractère obligatoire en France contrairement à d'autres pays de l'Union Européenne.
Les DTU ne sont pas non plus des obligations légales (hormis celui concernant les installations gaz - alimentation, fumisterie ...). Mais effectivement, en cas de litige, il faut mieux que l'installateur en ait suivi les prescriptions ... Les assurances professionnelles ne protègent d'ailleurs l'installateur que s'il a suivi les préconisations constructeurs et les DTU (c'est mentionné dans le contrat d'assurance).
Enfin dans une documentation technique d'un fabriquant de chaudière à condensation, il est souvent écrit que « les travaux doivent respecter la législation concernant l'environnement ». Mais il n'y a pas forcément indiqué un accessoire précis.
En conclusion, il n'existe pour l'instant clairement aucune obligation ou loi spécifique pour le traitement des condensats acides d'une chaudière à condensation domestique. Et ce n'est pas une question de %, puisque de toute façon, le rejet en sortie d'habitation, mélange de toutes les eaux du logement, ne sera pas acide et sera la plupart du temps collecté dans des égouts (donc nullement rejeté directement dans la nature). Le rejet d'un peu d'eau « moins basique » arrange aussi dans l'absolu pas mal les stations de traitement qui récupèrent un maximum d'eaux basiques (lessives) surtout en agglomération et sont donc obligés de faire le chemin inverse (et dépenser de l'argent) pour ramener le pH à une valeur de 7.
En revanche, un neutraliseur de condensat est vivement conseillé lorsque les rejets se font sur des éléments non compatibles avec l'acidité élevés des condensats (ex. tuyauterie cuivre, fonte, fibrociment, béton ...) ou dans une fosse septique. Si rien n'est fait, la tuyauterie percera rapidement entraînant des fuites. Dans le doute, il est recommandé de poser un neutraliseur de condensats. Libre au client de choisir de ne pas le faire installer.
Le fonctionnement d'un neutraliseur de condensats est extrêmement simple. L'eau qui s'écoule de la chaudière à condensation traverse un petit réservoir contenant des billes/granulés composés de carbonate de calcium ou de magnésium, c'est à dire tout simplement du calcaire, qui va faire remonter (neutraliser) le pH de l'eau et le réajuster entre 6 et 8.
Modifié par stf_frmu le 16/02/2015 à 19:31
les 2 autres non car je suis sur une installation de particulier
pour le pots a boue les avis différent aussi
les uns me disent que le pot a boues est bien pour la chaudière, mais il doit être régulièrement vidé sinon il freine la circulation de l'eau.
en le nettoyant, inévitablement il faudra refaire la pression d'eau qui engendrera par la suite de la corrosion supplémentaire car le produit anti boue sera encore plus dilué et l'apport d'eau neuve augment la corrosion dans l'installation...
16 févr. 2015 à 21:34