Sécurité et travaux : peut-on faire l'impasse ?
Antig0ne Messages postés 2169 Date d'inscription jeudi 10 février 2022 Statut Administrateur Dernière intervention 27 novembre 2024 - 1 avril 2024 à 08:55
13 réponses
26 mars 2024 à 08:56
Bien trop nombreux en effet,il suffit de compter les erreurs
26 mars 2024 à 10:57
Bonjour, peut être que nous ne sommes pas a l'aise pour faire ce travail et moins concentré. Quand on travaille sur une armoire électrique EDF si vous n'êtes pas protégé vous êtes hyper concentré sachant que la moindre faute ne pardonne pas . Ce sont surtout les gants qui handicapent et trop fins ils ne servent à rien.
Modifié le 26 mars 2024 à 15:37
Bonjour
Le problème est que les équipements de sécurité ne sont pas à mettre au moment où ils sont strictement nécessaires , en général ce sont des phases délicates qui requièrent toute l'attention , ce qui fait qu'on oubliera de mettre les équipements adéquats .
Les équipements sont à mettre à un moment ou dans des lieux repères , toujours les mêmes , pour que ça devienne un réflexe . J'ai travaillé sur une plateforme d'essais , il était difficile de demander aux gens de mettre un casque , alors que la plupart du temps il n'y a pas de risques de se cogner la tête . Il suffit d'un imprévu , qui par ailleurs captera toute l'attention , pour se retrouver dans une situation où on a toutes les chances de se se cogner la tête ou de prendre un objet sur la tête . J'en ai fait la douloureuse expérience , ça m'a convaincu d'appliquer systématiquement les règles de sécurité , même si elles paraissent inutilement contraignantes .
C'est vrai que parfois les équipements de sécurité peuvent être incompatibles d'un travail précis . Si il n'y a pas d'autres solutions , on peut déroger à la règle , mais en connaissance de causes , c'est à dire après avoir pris toutes les précautions permettant d'éliminer les risques . Dans l'entreprise cette situation est formalisée par un permis de travail , qui définit le travail nécessitant une dérogation , les précautions prises pour éliminer les risques . Ce permis doit être validé par une tierce personne (hiérarchie ou agent de sécurité)
Je ne veux pas dire qu'il faut appliquer les mêmes règles que dans l'entreprise , mais on peut s'inspirer de l'esprit . En particulier s'imposer des règles strictes : par exemple mettre systématiquement des lunettes de sécurité avant de mettre en marche un outil qui fait des projections (disqueuse , débroussailleuse coupe bordure) même pour un travail très court .
27 mars 2024 à 08:27
C'est ça. Il suffit d'une fois...
26 mars 2024 à 17:57
De nos jours les ouvriers sont plus au courant des moyens de protection et surtout des conséquences des dangers liés a certaines activités. Nous a une époque nous avons coupé du fibrociment sans le masque on ne se rendait pas compte de la dangerosité.
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Posez votre question27 mars 2024 à 08:39
Bonjour
le matériel de protection est nécessaire , mais impossible à adapter à chaque situation ;
serrer une petite vis avec des gants , une visière de protection avec la buée l'hiver , on est parfois obligé de faire l'impasse ,
je manipulait un produit collant dans le genre de la pâte à pain , sa collait aux gants au point que tu n'arrivait plus à t'en débarrasser , donc ; pas de gant
27 mars 2024 à 08:55
Ca prouve qu'il y a encore du boulot de R&D à faire dans ce domaine.
28 mars 2024 à 10:04
Bonjour
La grosse différence entre travail professionnel et bricolage , dans l'utilisation de produits dangereux , c'est l'effet cumulatif pour un professionnel .
L'exposition occasionnelle à des produits dangereux peut avoir des conséquences graves , mais pas forcément définitives , alors qu'une exposition répétitive entraine des maladies professionnelles irrémédiables . A titre d'exemple , je suis descendu pendant plusieurs années dans les mines , je n'ai pas pour autant attrapé la silicose , alors qu'à l'époque c'était encore courant parmi les anciens mineurs de fond .
28 mars 2024 à 10:24
Il se trouvent des poussières ultra fines issues de ponçage qui se fourrent au fin fond des poumons qui sont encore présentes dans l'air même àprés le retrait du masque et cela plusieurs heures après .
28 mars 2024 à 12:31
Les poussières de ponçage de certains bois sont classées , par la plupart des organismes , cancérogène confirmés : c'est le cas du chêne et du hêtre . Qui n'a pas poncé un meuble en chêne ou en hêtre ? Heureusement ça n'arrive pas souvent en bricolage , mais pour un professionnel le risque est réel .
Nota : les autres bois : noyer .. sont tout au plus classés cancérogène suspecté mais non confirmé
27 mars 2024 à 08:27
Vos témoignages sont super intéressant. Donc on peut dire que dans certains cas le matériel de protection n'est pas adapté à la tache à effectué ?
Modifié le 27 mars 2024 à 09:26
J'ai beaucoup utilisé des produits du genre solvants dans des lieux mal ventilés .
Résultat, problèmes rénaux 40 ans après ajouté avec la maladie des cordonniers .
Modifié le 27 mars 2024 à 09:50
moi c'est une toux chronique h24 ; sans diagnostic faisant le lien avec un produit toxique que tu utilises 8h par jour dans un lieu clos , pendant 30 ans
27 mars 2024 à 11:40
Toux chonique ? A tu éliminé des bobinages au chalumeau ?
(Maladie non reconnue, l'émail des enroulements dégage de l'acide formique )
27 mars 2024 à 13:56
moi c'est les divers vernis , avec une grosse étiquette attention , nocif pour les voies respiratoires , dégâts irréversibles , époxy entre autres , et bien sûr débobinage au chalumeau , avec du matériel qui à l'age de gavroche :-((
29 mars 2024 à 08:19
Voyez, on n'a pas idée de tout ca ! Ca devrait être mentionné quelque part.
30 mars 2024 à 11:05
tiens ; justement , quand t'a la flemme d'aller chercher l'escabeau pour changer une ampoule ;
tu prends une chaise , elle n'a pas résisté à mon poids plume , j'ai pris un vol avec beaucoup de chance de ne rien casser
1 avril 2024 à 08:55
Ouf !