Repris de justesse !
O muse tant chérie, viens voir ce qui m’arrive (!)
Mon bonheur s’est barré et je bois mon supplice :
J’attends qu’un poète présente son calice,
Pour m’enivrer enfin et quitter cette rive.
Mon bonheur s’est barré et je bois mon supplice :
Que faire sans secours : il faut que je l’écrive ;
Pour m’enivrer enfin et quitter cette rive
Je vais voir l’étranger qui fustige le vice.
Que faire sans secours : il faut que je l’écrive ;
Je crains, par-dessus tout, de paraître novice.
Je vais voir l’étranger qui fustige le vice,
Lui qui sait distinguer un merle et une grive.
Je crains, par-dessus tout, de paraître novice
Devant ce garnement où mon talent dérive ;
Lui qui sait distinguer un merle et une grive
Attend pour se donner en fidèle complice.
Devant ce garnement où mon talent dérive,
Ma muse me reprend, enlève ce qui plisse
Attend pour se donner en fidèle complice.
O muse tant chérie, viens voir ce qui m’arrive( !)