Le vers dose, la dro.gue du poète !
Le temps qui me cisèle en si profondes raies
Oublie sa longue griffe au sein de mes rigoles.
Campé en escogriffe, je polis les glorioles
Qui montrent leur zèle dès lors qu’il apparaît.
Quand je tente souvent de plaire à l’assemblée
En jetant quelques mots bâtis en calembours
Je vois seuls des marmots fréquenter mes faux bourgs,
Et lancer dans le vent leurs danses endiablées.
Que tous ceux patentés par de justes mesures
Qui cherchent dans le noir une vaine lumière
Camouflent l’éteignoir et disent leur prière
Car un couloir hanté fait branler les masures.
La dro.gue qui fait rage en semant un fort trouble
Anéantit des vies sans demander son reste.
Il faut que nos envies de faire le bon geste
Se donne le courage d’effacer tous nos doubles.
Gardez donc un pseudo pour cacher la nature
Mais n’abusez jamais de la douce finesse.
Et si quelqu’un bramait en folle patronnesse
Jouez Quasimodo brossant sa créature.
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6 réponses
J'ai lu, mais, ne me sentant pas concernée, je n'ai pas cru nécessaire de répondre. Marmots ? Camoufler l'éteignoir ? Pseudo ? Pas ma tasse de thé tout ça ! Trop triste, l'histoire de Quasimodo !
... A la rigueur, jouer Esmeralda ? Mais, vu mon âge, j'aurais du mal à rentrer dans la peau du personnage. D'accord, pas bien grande, pas bien grosse je suis. Néanmoins, ma Cour des Miracles, c'est plutôt ce site Poésie !
Nouvelle Poste
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Qu’il est doux de noter le tout joyeux bien être
Par des vers apporté dont le son est connu ;
Puis savourer ces mots envoyés dans des lettres
Délivrant tous leurs maux, d’un filet continu.
C’est Internet qui fait cette nouvelle Poste
En livrant illico des messages du cœur ;
Si l’esprit se refait à de douces ripostes
Les vieux et les jeunots s’adonnent à ce bonheur.
Tous les sujets brûlants y sont là évoqués
Laissant les uns pantois et d’autres interdits ;
Mais, là, capitulants les esprits débloqués
Font couler leurs émois, en disant l’inédit.
Alors vous qui passez, tout près de nos parages,
Accordez nous un œil, indulgent, de surcroît.
Nous en avons assez du silence des pages
Qui cachent leur orgueil en portant une croix.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
L’exil doré
Le poète tourmenté, Berthold Brecht, dit un jour :
« Si tu as vécu une seule fois en exil,
Alors quelque chose te manquera toujours ».
Il parlait d’expérience par des temps difficiles.
Si les temps ont changé, le dilemme demeure,
Qu’on soit ici ou là, par choix ou obligé,
On peut partir très loin et trouver son bonheur
Mais toujours par un vide on sera affligé.
Ce qu’il me manque à moi, dans mon exil doré,
C’est la langue de Molière quand elle est bien écrite,
Ce sont les gens qui disent ces mots édulcorés.
Le reste n’est que coutumes auxquelles on se fait vite.
C’est pourquoi je me plais en votre compagnie,
Pour cela seulement, sans autre arrière-pensée,
Je trouve dans vos vers une plaisante harmonie,
Et la joie virtuelle de pouvoir converser.
Profitons de l’aubaine qui s’offre ainsi à nous,
Jouons à cache-cache avec les malandrins.
Avec empressement j’attends ces rendez-vous
D’amis vrais à compter sur les doigts de la main.
Catherine Friedel-Monnery
Le poète tourmenté, Berthold Brecht, dit un jour :
« Si tu as vécu une seule fois en exil,
Alors quelque chose te manquera toujours ».
Il parlait d’expérience par des temps difficiles.
Si les temps ont changé, le dilemme demeure,
Qu’on soit ici ou là, par choix ou obligé,
On peut partir très loin et trouver son bonheur
Mais toujours par un vide on sera affligé.
Ce qu’il me manque à moi, dans mon exil doré,
C’est la langue de Molière quand elle est bien écrite,
Ce sont les gens qui disent ces mots édulcorés.
Le reste n’est que coutumes auxquelles on se fait vite.
C’est pourquoi je me plais en votre compagnie,
Pour cela seulement, sans autre arrière-pensée,
Je trouve dans vos vers une plaisante harmonie,
Et la joie virtuelle de pouvoir converser.
Profitons de l’aubaine qui s’offre ainsi à nous,
Jouons à cache-cache avec les malandrins.
Avec empressement j’attends ces rendez-vous
D’amis vrais à compter sur les doigts de la main.
Catherine Friedel-Monnery