Isolation maison
bbc13
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28 août 2012 à 05:16
francois282 Messages postés 838 Date d'inscription jeudi 2 août 2012 Statut Membre Dernière intervention 24 décembre 2012 - 31 août 2012 à 21:26
francois282 Messages postés 838 Date d'inscription jeudi 2 août 2012 Statut Membre Dernière intervention 24 décembre 2012 - 31 août 2012 à 21:26
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2 réponses
Bonjour,
pour se rapprocher au maxi de la norme BBC, en économisant des materiaux et en ne perdant pas de surface habitable, il est préférable d'isoler par l'extérieur, dans la mesure du possible bien sur. Attention à l'emplacement des huisseries!
Il y a des matériaux "spéciaux" pour une parfaite étanchéité à l'air comme de très bons adhesifs (Siga, les meilleurs, -ou proclima ) et des manchons cahoutchouc pour toutes les gaines... le reste est surtout une parfaite gestion des flux, une très bonne étanchéité à l'air, maitrise des ponts thermiques et une forte isolation.
Ci- joint un petit doc que j'ai rédigé sur l' ITE. Bon courage.
L'ITE, Isolation Thermique par l'Exterieur : mise en oeuvre.
Les questions fréquemment posées, les interrogations légitimes.
1 ) « Pourquoi une ITE, et non pas une isolation classique par l'intérieur ? »
-Bénéfice de l'inertie des murs conservée, fonctionnement des murs anciens conservé et préservé (si les isolants sont bien choisis et mis en oeuvre)
-Très forte réduction des ponts thermiques et rapidité de mise en oeuvre.
-protection des murs et structures (pas de choc thermique comme avec isolation par intérieur)
-forte réduction des risques de condensation pouvant mener jusqu'à la destruction d'une paroi.
-pas de perte de surface habitable (à prendre en compte vu le coût du m2, dans le calcul du prix de l'isolation)
-pas de réfection des équipements intérieurs ni de gêne pour les occupants (location)
En revanche, il faut avoir des débords de toit suffisants (ou les modifier), et avoir l'autorisation de le faire (façades anciennes-règlements de copro - alignement)
2 ) « Quelle est la dépassée de toiture nécessaire, en faut-il une ? »
(les cotes de dépassée sont pour donner un ordre de grandeur, un conseil, en aucun cas les tenir comme obligatoires ou réglementaires)
-Fonction de l'épaisseur du complexe isolant et du revêtement extérieur, la dépassée de toiture, doit exister pour protéger le mur.
- pour une façade non exposée aux vents dominants, au minimum, 35-40cm, mesuré de niveau, (pas en rampant), avant toute intervention. C'est, a mon sens, le minimum (après, certains architectes vous diront que cela n'a pas d'importance, une bavette avec goutte d'eau suffit sur le haut des murs. Je préfère rester « a l'ancienne » pour ce genre de choses, cela a fait ses preuves). Après avoir posé isolation (16cm)+enduit de finition sur trame (2mm) ,les plus fins possible mais efficaces : R 3,5-4,4 ou plus, selon paroi d'origine, vous n'aurez déjà plus que 17-22cm de dépassée plus la gouttière. C'est un minimum esthétique, a voir au cas par cas.
-Pour les façades exposées, je conseille plutôt 60cm voire plus qui donneront 42cm à la fin+gouttière, au mini. (il faudra rallonger les chevrons en bout bien souvent)
- Pour les pignons au mini 20cm avec la même technique, tout dépend de ce qui se fait dans la région, et de l'esthétique recherchée, du style de maison et du degré de protection voulue du pignon (exposé ou non)
**(en montagne, normalement les débords sont très importants : pour protéger de la neige et la pluie, mais aussi protéger les pieds de murs pour favoriser la circulation le long de la maison et le stockage du bois, empêcher l'humidité).
3 ) « J'ai des balcons, des descentes de gouttière, des volets et des appuis de fenêtre. »
-les balcons, vont créer effectivement un pont thermique car ils fonctionnent comme un radiateur puisant la chaleur du mur pour la rejeter à l'exterieur. Le problème est d'autant plus important si vous isolez les murs à cet endroit, le choc thermique sera important. Il faudra donc les isoler par collage d'isolant en deux couches croisées, fin (2x3 oux2x4 ou 3x3cm selon niveau recherché et type d'isolant) et assez dense, (fibre de bois dessous, polyuréthane pour le dessus de dalle et la periphérie), bref, les traiter comme une toiture terrasse.
-Les descentes de gouttières, les volets, devront être déposés puis reposés. Les uns étant aussi utiles que les autres !
-Ne pas supprimer les volets classiques bois même si vous installez des volets roulants*, bon complément d'isolation, pensez a prévoir de pouvoir les fermer (hiver-froid ; été-soleil) Outre leur côté thermique, ils sont efficaces comme première barrière aux effractions, ou retardateurs en cas d'incendie exterieur (poubelle-voiture-incendie de forêt...) à condition qu'ils soient fermés !
(*Cela évitera d'avoir à acheter des volets roulants plus chers, retardateurs d'effraction, ou de coupler les deux si l'on recherche le côté forteresse !)
-Pour les appuis en béton : les couper au ras de l'alignement du mur
-Pour les appuis bois : idem ou les déposer, l'isolation n'en sera que meilleure.
J'ai les fenêtres à conserver... (il existe plein de type de pose, et de type de murs, ces indications n'ont pas valeur de norme a suivre ou a appliquer quelque soit la situation, et sont juste un résumé de situations fréquentes... )
4 ) « Actuellement posées vers l'intérieur, ne vont-elles pas être trop `profondes' »
-Ces fenêtres seront effectivement plus profondes, perdant en luminosité, créant un pont thermique assez important sur le tableau maçonné.
Prévoir de les déplacer serait mieux, en tout cas essayer d'anticiper ou de prévoir l'isolation au niveau des encadrements fonction de leur changement dans quelques années. Confier cela à une entreprise (cas par cas).
Vous pouvez évaser légèrement le tableau sur la nouvelle partie isolée afin de glaner un peu plus de lumière. Prévoir d'isoler si possible le tableau maçonné avec isolant fin ou enduit isolant.
5 ) « Actuellement posées `dans' le mur, en tunnel, tout va bien ? »
-Ces fenêtres ne sont pas à la meilleure place pour les ponts thermiques mais oui, elles peuvent rester, elles sont mieux placées que dans le cas précédent.
Prévoir une isolation du tableau maçonné avec de l'isolant fin et performant si possible, ou un enduit isolant.
6 ) « Actuellement posée ` dans' le mur, elle est en simple vitrage mais en très bon état, de bonne qualité, d'intérêt architectural ou très chère à faire sur mesure... et je suis bricoleur ! »
-Vous pouvez alors démonter la fenêtre proprement avec son bâti, construire un cadre autour de l'ancien bâti qui vous permettra d'installer la fenêtre au ras du mur extérieur en venant vous fixer sur l'ossature d'isolation ou alors le mur maçonné à l'aide d'équerres. Vous avez une première fenêtre qui « respecte » l'originalité des ouvertures de la maison côté extérieur.
- A l'intérieur, au nu du mur, vous installez en applique une fenêtre plus grande (taille de l'ouverture dans la maçonnerie, cote intérieure châssis). Un double vitrage classique de conception simple fera l'affaire (pas besoin d'étanchéité à l'eau !).
Les performances thermique et phonique d'un tel système sont équivalents à du triple vitrage argon qui coûte une blinde... ou un excellent double vitrage Testé et éprouvé, ça fonctionne !
SOIGNER L'ETANCHEITE A L'AIR (JOINTS COMPRIBAND - ADHESIFS D'ETANCHEITE SERIEUX)
Je change mes fenêtres au passage... parce que j'ai pas le choix ou qu'il me reste des sous !
7 ) « Comment poser les nouvelles fenêtres pour éviter les inconvénients des types de pose cités dans le cas d'une conservation ? » (sauf `doubles fenêtres')
-Poser les nouvelles fenêtres en applique ou alignement sur l'EXTERIEUR du mur, avec votre isolation, vos fenêtres n'auront pas ou très peu de ponts thermiques, et seront intégrées dans le complexe isolant. (voir ensuite avec votre poseur le type de fixation)
Elles seront donc en retrait de l'épaisseur de l'isolant et du revêtement extérieur, (environ 20cm pour un complexe isolant-bardage ventilé, et 15cm pour un complexe isolant- crépi)
C'est la solution à privilégier, les autres ne feront que reproduire des désagréments cités plus haut.
** !** EN PARLER DES LA PRISE DE CONTACT AVEC LE FABRICANT, DEMANDER UNE TRACE ECRITE DU TYPE DE POSE ET EN REPARLER LORS DE LA PRISE DES MESURES CHEZ VOUS** !**
« J'ai du crépi sur tous mes bâtiments, je veux du crépi sur ma maison ancienne aussi et pas de finition bardage bois ou autre, c'est possible ? »
-Oui, c'est même la solution la plus répandue : isolant directement fixé sur le mur en 2 couches croisées, puis trame et enduit ou crépi, le crépi doit-être particulièrement soigné. Ce système peut respecter la continuité capillaire du mur, ne pas utiliser de polystyrène ou polyuréthane sur un bâtiment ancien mais de la fibre de bois dense, briques de mousse de pierre, briques de chanvre...
Pour les plus écolos on pourra aller jusqu'à bancher de l'isolant naturel a base de chaux- chanvre ou paille, le must en isolation mais bonjour l'épaisseur des murs !
Tout cela peut être crépi ou enduit.
« Moi, je préfère le bois mais y a-t-il plusieurs techniques, lesquelles sont les meilleures, les moins chères ? »
Il existe deux « familles » de pose : Sans lame d'air ou avec lame d'air.
Sans lame d'air (comme la solution crépi)
- Les panneaux à cheviller à face interne compressible type Gutex, permettent de rattraper les inégalités de surface (jusqu'à 2 cm, en vérité, après c'est difficile !!) et sont rapides à poser, finition bois ! (merveilleux donc...cher, mais très très rapide !)
Avec lame d'air (bardage)
- Fixation sur mur existant régulier a moyennement irrégulier d'une double ossature bois dans laquelle est fixée un isolant semi-rigide de type fibre de bois, panneaux de ouate de cellulose, ou laine roche, en 2 couches croisées. L'ensemble est fermé par un panneau pare-pluie en feutre de bois, capillaire et très ouvert à la diffusion de la vapeur d'eau. La lame d'air, ventilée est nécessaire à la durabilité du bardage et bénéfique pour le confort d'été. (moins chère en matériaux et très efficace). Ne pas oublier la grille anti-rongeurs en bas !
- Sur mur existant irrégulier, fixation et calage d'une ossature de préférence de type échelles, et déversement au fur et a mesure, d'isolant en vrac, bon marché, en veillant tout de même à le tasser pour éviter tout tassement futur et perte d'efficacité. La meilleure des mises en oeuvre de ce type restant l'insufflation (entreprise) et ça vaut souvent le coup. (Solution la moins chère en vrac mais il ne faut pas se gourer !, sinon reste avantageux en insufflation, par rapport aux précédentes, si on ne fait pas soi-même les travaux)
Voila, j'espere avoir donne un peu d'infos utiles, désolé pour la mise en forme!
Cdlt!
pour se rapprocher au maxi de la norme BBC, en économisant des materiaux et en ne perdant pas de surface habitable, il est préférable d'isoler par l'extérieur, dans la mesure du possible bien sur. Attention à l'emplacement des huisseries!
Il y a des matériaux "spéciaux" pour une parfaite étanchéité à l'air comme de très bons adhesifs (Siga, les meilleurs, -ou proclima ) et des manchons cahoutchouc pour toutes les gaines... le reste est surtout une parfaite gestion des flux, une très bonne étanchéité à l'air, maitrise des ponts thermiques et une forte isolation.
Ci- joint un petit doc que j'ai rédigé sur l' ITE. Bon courage.
L'ITE, Isolation Thermique par l'Exterieur : mise en oeuvre.
Les questions fréquemment posées, les interrogations légitimes.
1 ) « Pourquoi une ITE, et non pas une isolation classique par l'intérieur ? »
-Bénéfice de l'inertie des murs conservée, fonctionnement des murs anciens conservé et préservé (si les isolants sont bien choisis et mis en oeuvre)
-Très forte réduction des ponts thermiques et rapidité de mise en oeuvre.
-protection des murs et structures (pas de choc thermique comme avec isolation par intérieur)
-forte réduction des risques de condensation pouvant mener jusqu'à la destruction d'une paroi.
-pas de perte de surface habitable (à prendre en compte vu le coût du m2, dans le calcul du prix de l'isolation)
-pas de réfection des équipements intérieurs ni de gêne pour les occupants (location)
En revanche, il faut avoir des débords de toit suffisants (ou les modifier), et avoir l'autorisation de le faire (façades anciennes-règlements de copro - alignement)
2 ) « Quelle est la dépassée de toiture nécessaire, en faut-il une ? »
(les cotes de dépassée sont pour donner un ordre de grandeur, un conseil, en aucun cas les tenir comme obligatoires ou réglementaires)
-Fonction de l'épaisseur du complexe isolant et du revêtement extérieur, la dépassée de toiture, doit exister pour protéger le mur.
- pour une façade non exposée aux vents dominants, au minimum, 35-40cm, mesuré de niveau, (pas en rampant), avant toute intervention. C'est, a mon sens, le minimum (après, certains architectes vous diront que cela n'a pas d'importance, une bavette avec goutte d'eau suffit sur le haut des murs. Je préfère rester « a l'ancienne » pour ce genre de choses, cela a fait ses preuves). Après avoir posé isolation (16cm)+enduit de finition sur trame (2mm) ,les plus fins possible mais efficaces : R 3,5-4,4 ou plus, selon paroi d'origine, vous n'aurez déjà plus que 17-22cm de dépassée plus la gouttière. C'est un minimum esthétique, a voir au cas par cas.
-Pour les façades exposées, je conseille plutôt 60cm voire plus qui donneront 42cm à la fin+gouttière, au mini. (il faudra rallonger les chevrons en bout bien souvent)
- Pour les pignons au mini 20cm avec la même technique, tout dépend de ce qui se fait dans la région, et de l'esthétique recherchée, du style de maison et du degré de protection voulue du pignon (exposé ou non)
**(en montagne, normalement les débords sont très importants : pour protéger de la neige et la pluie, mais aussi protéger les pieds de murs pour favoriser la circulation le long de la maison et le stockage du bois, empêcher l'humidité).
3 ) « J'ai des balcons, des descentes de gouttière, des volets et des appuis de fenêtre. »
-les balcons, vont créer effectivement un pont thermique car ils fonctionnent comme un radiateur puisant la chaleur du mur pour la rejeter à l'exterieur. Le problème est d'autant plus important si vous isolez les murs à cet endroit, le choc thermique sera important. Il faudra donc les isoler par collage d'isolant en deux couches croisées, fin (2x3 oux2x4 ou 3x3cm selon niveau recherché et type d'isolant) et assez dense, (fibre de bois dessous, polyuréthane pour le dessus de dalle et la periphérie), bref, les traiter comme une toiture terrasse.
-Les descentes de gouttières, les volets, devront être déposés puis reposés. Les uns étant aussi utiles que les autres !
-Ne pas supprimer les volets classiques bois même si vous installez des volets roulants*, bon complément d'isolation, pensez a prévoir de pouvoir les fermer (hiver-froid ; été-soleil) Outre leur côté thermique, ils sont efficaces comme première barrière aux effractions, ou retardateurs en cas d'incendie exterieur (poubelle-voiture-incendie de forêt...) à condition qu'ils soient fermés !
(*Cela évitera d'avoir à acheter des volets roulants plus chers, retardateurs d'effraction, ou de coupler les deux si l'on recherche le côté forteresse !)
-Pour les appuis en béton : les couper au ras de l'alignement du mur
-Pour les appuis bois : idem ou les déposer, l'isolation n'en sera que meilleure.
J'ai les fenêtres à conserver... (il existe plein de type de pose, et de type de murs, ces indications n'ont pas valeur de norme a suivre ou a appliquer quelque soit la situation, et sont juste un résumé de situations fréquentes... )
4 ) « Actuellement posées vers l'intérieur, ne vont-elles pas être trop `profondes' »
-Ces fenêtres seront effectivement plus profondes, perdant en luminosité, créant un pont thermique assez important sur le tableau maçonné.
Prévoir de les déplacer serait mieux, en tout cas essayer d'anticiper ou de prévoir l'isolation au niveau des encadrements fonction de leur changement dans quelques années. Confier cela à une entreprise (cas par cas).
Vous pouvez évaser légèrement le tableau sur la nouvelle partie isolée afin de glaner un peu plus de lumière. Prévoir d'isoler si possible le tableau maçonné avec isolant fin ou enduit isolant.
5 ) « Actuellement posées `dans' le mur, en tunnel, tout va bien ? »
-Ces fenêtres ne sont pas à la meilleure place pour les ponts thermiques mais oui, elles peuvent rester, elles sont mieux placées que dans le cas précédent.
Prévoir une isolation du tableau maçonné avec de l'isolant fin et performant si possible, ou un enduit isolant.
6 ) « Actuellement posée ` dans' le mur, elle est en simple vitrage mais en très bon état, de bonne qualité, d'intérêt architectural ou très chère à faire sur mesure... et je suis bricoleur ! »
-Vous pouvez alors démonter la fenêtre proprement avec son bâti, construire un cadre autour de l'ancien bâti qui vous permettra d'installer la fenêtre au ras du mur extérieur en venant vous fixer sur l'ossature d'isolation ou alors le mur maçonné à l'aide d'équerres. Vous avez une première fenêtre qui « respecte » l'originalité des ouvertures de la maison côté extérieur.
- A l'intérieur, au nu du mur, vous installez en applique une fenêtre plus grande (taille de l'ouverture dans la maçonnerie, cote intérieure châssis). Un double vitrage classique de conception simple fera l'affaire (pas besoin d'étanchéité à l'eau !).
Les performances thermique et phonique d'un tel système sont équivalents à du triple vitrage argon qui coûte une blinde... ou un excellent double vitrage Testé et éprouvé, ça fonctionne !
SOIGNER L'ETANCHEITE A L'AIR (JOINTS COMPRIBAND - ADHESIFS D'ETANCHEITE SERIEUX)
Je change mes fenêtres au passage... parce que j'ai pas le choix ou qu'il me reste des sous !
7 ) « Comment poser les nouvelles fenêtres pour éviter les inconvénients des types de pose cités dans le cas d'une conservation ? » (sauf `doubles fenêtres')
-Poser les nouvelles fenêtres en applique ou alignement sur l'EXTERIEUR du mur, avec votre isolation, vos fenêtres n'auront pas ou très peu de ponts thermiques, et seront intégrées dans le complexe isolant. (voir ensuite avec votre poseur le type de fixation)
Elles seront donc en retrait de l'épaisseur de l'isolant et du revêtement extérieur, (environ 20cm pour un complexe isolant-bardage ventilé, et 15cm pour un complexe isolant- crépi)
C'est la solution à privilégier, les autres ne feront que reproduire des désagréments cités plus haut.
** !** EN PARLER DES LA PRISE DE CONTACT AVEC LE FABRICANT, DEMANDER UNE TRACE ECRITE DU TYPE DE POSE ET EN REPARLER LORS DE LA PRISE DES MESURES CHEZ VOUS** !**
« J'ai du crépi sur tous mes bâtiments, je veux du crépi sur ma maison ancienne aussi et pas de finition bardage bois ou autre, c'est possible ? »
-Oui, c'est même la solution la plus répandue : isolant directement fixé sur le mur en 2 couches croisées, puis trame et enduit ou crépi, le crépi doit-être particulièrement soigné. Ce système peut respecter la continuité capillaire du mur, ne pas utiliser de polystyrène ou polyuréthane sur un bâtiment ancien mais de la fibre de bois dense, briques de mousse de pierre, briques de chanvre...
Pour les plus écolos on pourra aller jusqu'à bancher de l'isolant naturel a base de chaux- chanvre ou paille, le must en isolation mais bonjour l'épaisseur des murs !
Tout cela peut être crépi ou enduit.
« Moi, je préfère le bois mais y a-t-il plusieurs techniques, lesquelles sont les meilleures, les moins chères ? »
Il existe deux « familles » de pose : Sans lame d'air ou avec lame d'air.
Sans lame d'air (comme la solution crépi)
- Les panneaux à cheviller à face interne compressible type Gutex, permettent de rattraper les inégalités de surface (jusqu'à 2 cm, en vérité, après c'est difficile !!) et sont rapides à poser, finition bois ! (merveilleux donc...cher, mais très très rapide !)
Avec lame d'air (bardage)
- Fixation sur mur existant régulier a moyennement irrégulier d'une double ossature bois dans laquelle est fixée un isolant semi-rigide de type fibre de bois, panneaux de ouate de cellulose, ou laine roche, en 2 couches croisées. L'ensemble est fermé par un panneau pare-pluie en feutre de bois, capillaire et très ouvert à la diffusion de la vapeur d'eau. La lame d'air, ventilée est nécessaire à la durabilité du bardage et bénéfique pour le confort d'été. (moins chère en matériaux et très efficace). Ne pas oublier la grille anti-rongeurs en bas !
- Sur mur existant irrégulier, fixation et calage d'une ossature de préférence de type échelles, et déversement au fur et a mesure, d'isolant en vrac, bon marché, en veillant tout de même à le tasser pour éviter tout tassement futur et perte d'efficacité. La meilleure des mises en oeuvre de ce type restant l'insufflation (entreprise) et ça vaut souvent le coup. (Solution la moins chère en vrac mais il ne faut pas se gourer !, sinon reste avantageux en insufflation, par rapport aux précédentes, si on ne fait pas soi-même les travaux)
Voila, j'espere avoir donne un peu d'infos utiles, désolé pour la mise en forme!
Cdlt!
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jeudi 2 août 2012
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24 décembre 2012
277
31 août 2012 à 21:26
31 août 2012 à 21:26
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