Chevilles

Votre réponse me paraît pertinente, mais autre question : après avoir atteint le mur porteur, il faut des chevilles super longues et quel genre de chevilles ?

C'est vrai que c'est plus compliqué et que ça ne se justifie que si le problème est critique (voir commentaire ci dessous) .
Ceci étant tout dépend du mur porteur . Si il s'agit d'un mur plein , il existe des goujons métalliques assez longs (plus de 100mm) avec une bague métallique qui s'expanse dans le béton au moment du serrage . Pour des parpaings creux , il existe des chevilles longues à frapper mais personnellement je n'aime pas !
Il y a aussi la solution de découper le placo et l'isolation et de fixer un bloc de bois (chute de chevrons , de solives etc ) de l'épaisseur placo+isolant et ensuite de fixer le meuble sur ces blocs , mais c'est du travail , ça permet de fixer les chevilles directement dans le mur porteur , sans traverser l'isolant .

Bonsoir
Ce n'est pas la tenue des chevilles mais celle du placo ou du collage des plaques qui est mise en question . Il faut tenir compte de la tenue en cisaillement de l'ensemble , par rapport à la charge ( la masse suspendue ) , ce qui n'est pas le plus critique , et surtout de l'effort d'arrachement , fonction du porte à faux (moment de basculement ) .
Un meuble très lourd , mais haut et peu profond ne posera aucun problème , par contre un meuble plus léger , peu haut et plus profond sera beaucoup plus critique . Il faut que le centre de gravité soit le plus près du mur et le plus loin de l'accrochage haut . C'est vrai que les meubles hauts de cuisine ont à peu près la même profondeur , il n'en reste pas moins , qu'à charge égale , la hauteur reste un élément à prendre en compte .