Condensation au plafond
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ixianee
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Zozo - 13 nov. 2018 à 21:39
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atlassaturn
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Modifié par atlassaturn le 18/07/2013 à 09:53
Modifié par atlassaturn le 18/07/2013 à 09:53
Bonjour
Le problème n'est pas simple . Déjà en ce qui concerne "l'interdiction" d'isoler un toit terrasse en plaçant l'isolant au dessous de la dalle :
- le CSTB dans le CPT 3560 indique , sans autre précision , que la DTU 20-12 interdit cette solution ,
-La Chambre Syndicale Française de l'Etanchéité , dans le document que j'ai cité plus haut , précise que selon les règles de l'art l'isolation des toit terrasse doit se faire au-dessus de la dalle porteuse (dalle chaude) . Dans les solutions alternatives (chapitre 5) la possibilité d'une isolation complémentaire au-dessous d'une dalle bétonnée est admise , sous réserve que les calculs montrent que le point de rosée ne sera pas atteint sous la dalle . La possibilité d'isoler une dalle , dont l'élément porteur est une tôle nervurée , est envisagée , sous réserve de prévoir une lame d'air avec une ventilation forcée .
Donc dans le cas du problème posée , on sort des règles de l'art , ce qui ne veut pas dire qu'il n'existent pas de solution alternative , mais une telle solution doit être soigneusement étudiée pour éviter les problèmes que les règles de l'art ont prises en compte .
Le problème est donc bien d'éviter la condensation au dessous de la dalle porteuse , parfaitement étanche au ruissellement , donc très résistante à la diffusion de vapeur d'eau .
La solution mise en place avait effectivement toutes les chances de conduire à un désordre . Il est possible de faire mieux , toutefois le problème n'est pas de faire mieux , mais d'éviter tout risque d'avoir à nouveau ces désordres .
Avant de se lancer dans des travaux , il faut essayer de rassembler le maximum d'informations pour mettre toutes les chances de son côté :
indépendamment des avis donné ici , il faudrait essayer de voir (architectes , entreprises d'étanchéité ....) si des problèmes identiques n'ont pas été résolus de façons satisfaisantes ailleurs .
A mon avis , il faudrait :
- Réaliser un pare-vapeur aussi parfait que possible , c'est à dire une feuille plastique type polyane , si possible d'un seul tenant et suffisamment épaisse . Comme dit par Confusioux il faut soigner l'étanchéité en périphérie et au niveau du raccordement des lés éventuels . Il s'agit vraisemblablement d'un plafond suspendu , donc il faut aussi assurer l'étanchéité au niveau de la traversée des suspentes .
- Choisir un isolant non hygroscopique . Donc il faut exclure les laines minérales ou végétales et donner la préférence aux mousses plastiques alvéolaires à cellules fermées . L'idéal serait le polyuréthane ou polyisocyanurate , qui en plus a de très bonnes propriétés (conductivité thermique de l'ordre de 0,025 w/m.k) . A défaut (le polyuréthane étant cher et difficile à trouver) , le polystyrène extrudé . Il existe d'autres matériaux , mais encore plus difficiles à trouver ou à mettre en oeuvre (foam glass , klegecell , mousse de polycarbonate ...)
-Prévoir une ventilation entre l'isolant et la dalle , c'est à dire la circulation de l'air extérieur froid , surtout pas de l'air intérieur chaud et humide . Donc il faut laisser une lame d'air , selon les dimensions de la dalle il faudrait laisser au moins 2 cm . Si précédemment il y avait 95 mm d'isolant au dessus du lambris PVC il faudrait mettre au maximum 80mm de mousse polyuréthane (soigneusement jointoyée) , ce qui donnerait une résistance de plus de 3 m2.k/w , ce qui n'est pas l'optimum mais qui serait déjà une isolation . Il faut que cette lame d'air soit ouverte vers l'extérieur , ce qui implique des ouïes d'aération percées dans le mur (nombre et répartition à déterminer en fonction de la surface de la dalle) . Il n'est pas certain que cela soit suffisant pour assurer une ventilation , comme il n'y a pas de tirage thermique pour une lame d'air horizontale . Il faudrait prévoir un tout petit ventilateur , donc un branchement électrique . Un ventilateur de 10 à 20 w serait suffisant ; Si il fonctionne pendant toute la période de chauffage , cela ne représenterait que 50 à 100 kwh , soit de l'ordre de 10 €/an . C'est une chose qu'il faut garder possible , peut-être ce n'est pas indispensable ! Il y aurait une autre solution , si l'appartement est équipé d'une VMC et si il est très étanche à l'air , ce serait d'utiliser cette lame d'air comme entrée d'air frais , ou de mettre le ventilateur pour insuffler dans l'appartement l'air venant de l'extérieur et passant entre la dalle et l'isolant . Il s'agit de possibilité , à étudier en fonction des particularités de l'appartement .
Le problème n'est pas simple . Déjà en ce qui concerne "l'interdiction" d'isoler un toit terrasse en plaçant l'isolant au dessous de la dalle :
- le CSTB dans le CPT 3560 indique , sans autre précision , que la DTU 20-12 interdit cette solution ,
-La Chambre Syndicale Française de l'Etanchéité , dans le document que j'ai cité plus haut , précise que selon les règles de l'art l'isolation des toit terrasse doit se faire au-dessus de la dalle porteuse (dalle chaude) . Dans les solutions alternatives (chapitre 5) la possibilité d'une isolation complémentaire au-dessous d'une dalle bétonnée est admise , sous réserve que les calculs montrent que le point de rosée ne sera pas atteint sous la dalle . La possibilité d'isoler une dalle , dont l'élément porteur est une tôle nervurée , est envisagée , sous réserve de prévoir une lame d'air avec une ventilation forcée .
Donc dans le cas du problème posée , on sort des règles de l'art , ce qui ne veut pas dire qu'il n'existent pas de solution alternative , mais une telle solution doit être soigneusement étudiée pour éviter les problèmes que les règles de l'art ont prises en compte .
Le problème est donc bien d'éviter la condensation au dessous de la dalle porteuse , parfaitement étanche au ruissellement , donc très résistante à la diffusion de vapeur d'eau .
La solution mise en place avait effectivement toutes les chances de conduire à un désordre . Il est possible de faire mieux , toutefois le problème n'est pas de faire mieux , mais d'éviter tout risque d'avoir à nouveau ces désordres .
Avant de se lancer dans des travaux , il faut essayer de rassembler le maximum d'informations pour mettre toutes les chances de son côté :
indépendamment des avis donné ici , il faudrait essayer de voir (architectes , entreprises d'étanchéité ....) si des problèmes identiques n'ont pas été résolus de façons satisfaisantes ailleurs .
A mon avis , il faudrait :
- Réaliser un pare-vapeur aussi parfait que possible , c'est à dire une feuille plastique type polyane , si possible d'un seul tenant et suffisamment épaisse . Comme dit par Confusioux il faut soigner l'étanchéité en périphérie et au niveau du raccordement des lés éventuels . Il s'agit vraisemblablement d'un plafond suspendu , donc il faut aussi assurer l'étanchéité au niveau de la traversée des suspentes .
- Choisir un isolant non hygroscopique . Donc il faut exclure les laines minérales ou végétales et donner la préférence aux mousses plastiques alvéolaires à cellules fermées . L'idéal serait le polyuréthane ou polyisocyanurate , qui en plus a de très bonnes propriétés (conductivité thermique de l'ordre de 0,025 w/m.k) . A défaut (le polyuréthane étant cher et difficile à trouver) , le polystyrène extrudé . Il existe d'autres matériaux , mais encore plus difficiles à trouver ou à mettre en oeuvre (foam glass , klegecell , mousse de polycarbonate ...)
-Prévoir une ventilation entre l'isolant et la dalle , c'est à dire la circulation de l'air extérieur froid , surtout pas de l'air intérieur chaud et humide . Donc il faut laisser une lame d'air , selon les dimensions de la dalle il faudrait laisser au moins 2 cm . Si précédemment il y avait 95 mm d'isolant au dessus du lambris PVC il faudrait mettre au maximum 80mm de mousse polyuréthane (soigneusement jointoyée) , ce qui donnerait une résistance de plus de 3 m2.k/w , ce qui n'est pas l'optimum mais qui serait déjà une isolation . Il faut que cette lame d'air soit ouverte vers l'extérieur , ce qui implique des ouïes d'aération percées dans le mur (nombre et répartition à déterminer en fonction de la surface de la dalle) . Il n'est pas certain que cela soit suffisant pour assurer une ventilation , comme il n'y a pas de tirage thermique pour une lame d'air horizontale . Il faudrait prévoir un tout petit ventilateur , donc un branchement électrique . Un ventilateur de 10 à 20 w serait suffisant ; Si il fonctionne pendant toute la période de chauffage , cela ne représenterait que 50 à 100 kwh , soit de l'ordre de 10 €/an . C'est une chose qu'il faut garder possible , peut-être ce n'est pas indispensable ! Il y aurait une autre solution , si l'appartement est équipé d'une VMC et si il est très étanche à l'air , ce serait d'utiliser cette lame d'air comme entrée d'air frais , ou de mettre le ventilateur pour insuffler dans l'appartement l'air venant de l'extérieur et passant entre la dalle et l'isolant . Il s'agit de possibilité , à étudier en fonction des particularités de l'appartement .