Isolation mur interieur avec isolant mince
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CHRISTOPHE62
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Modifié par Crashounette le 3/07/2013 à 16:46
96jh5j89 - 4 oct. 2018 à 11:00
96jh5j89 - 4 oct. 2018 à 11:00
Bonjour,
je voudrais isoler un mur par l'interieur avec un isolant mince car j'ai un retour de fenêtre qui me permet que 3cm d'épaisseur
Je pensais poser l'isolant en agrafant ou en le clouant directement au mur et rajouter un placo par dessus
est ce possible ?
quelqu'un l'a t il déjà fait ?
merci d'avance
je voudrais isoler un mur par l'interieur avec un isolant mince car j'ai un retour de fenêtre qui me permet que 3cm d'épaisseur
Je pensais poser l'isolant en agrafant ou en le clouant directement au mur et rajouter un placo par dessus
est ce possible ?
quelqu'un l'a t il déjà fait ?
merci d'avance
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abelle__
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6 septembre 2014
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6 sept. 2014 à 13:52
6 sept. 2014 à 13:52
bonjour ,
- L'isolation extérieure peut être réalisée en plusieurs fois, mur par mur par exemple, ce qui permet d'ajuster au mieux son planning et son budget,
- En isolant par l'extérieur, on ne saccage pas l'intérieur, on ne perd pas de surface habitable,
- L'isolation extérieure supprime (ou réduit fortement) les ponts thermiques, c'est comme mettre un manteau, on le met sur soi, on ne l'avale pas !
- Enfin, cela permet de garder les masses lourdes à l'intérieur du volume isolé, vos murs vont donc stocker les calories de chaud en hiver, et les calories de froid en été, le bonheur !
Ce site vous aidera beaucoup http://www.comparerdevis.net/travaux_isolation.htm
- L'isolation extérieure peut être réalisée en plusieurs fois, mur par mur par exemple, ce qui permet d'ajuster au mieux son planning et son budget,
- En isolant par l'extérieur, on ne saccage pas l'intérieur, on ne perd pas de surface habitable,
- L'isolation extérieure supprime (ou réduit fortement) les ponts thermiques, c'est comme mettre un manteau, on le met sur soi, on ne l'avale pas !
- Enfin, cela permet de garder les masses lourdes à l'intérieur du volume isolé, vos murs vont donc stocker les calories de chaud en hiver, et les calories de froid en été, le bonheur !
Ce site vous aidera beaucoup http://www.comparerdevis.net/travaux_isolation.htm
atlassaturn
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24 janv. 2013 à 21:31
24 janv. 2013 à 21:31
Bonsoir
Je suis d'accord , en partie tout au moins . Les isolants minces , ou multicouche , ne sont pas la panacée . Le premier problème c'est que c'est une technique mal définie . Si on parle d'isolants classiques, posés correctement , on sait à quoi s'attendre en termes de conductivité :
Avec de la laine minérale , 0,032 à 0,040 w/m.k , soit un R de 2,5 à 3,1 en 100mm
Avec des produits dits organiques : 0,040 à 0,050
etc...
Avec un isolant mince , sans autres précisions , les performances en termes de résistance R peuvent varier de 0,2 à 2 m2.w/k (ou même plus : des essais ont donné jusqu'à 2,85) .
La pose elle-même compte autant que les produits de départ (nombre de couches , optimisation des espaceurs) .
Il n'est pas étonnant qu'il y ait eu des déboires : quand on investit en achat et en travail pour arien du tout , il y a de quoi être furieux et dire ensuite que l'isolant mince "ce n'est pas un isolant" comme on a pu le lire ici même .
Il faut choisir un produit sérieux , il en existe de certifiés et surtout le poser correctement , c'est à dire ménager deux lames d'air de l'ordre de 10 mm , qui associées à l'effet réfléchissant, représentent à elles deux la moitié du R attendu .
C'est à dire qu'il faut environ 50 mm pour faire la même chose que 70mm de laine de verre 0,035 w.m/k , ce qui n'est pas déterminant
Mais le problème à l'origine de la discussion était particulier : la personne voulait faire le maximum dans 30mm . Ceci excluait une armature métallique , donc avec un isolant classique imposait les panneaux placo de 10mm avec un isolant classique de 20mm .
La résistances attendues avec du Polystyrène expansé est de 0,55 (sans tenir compte du mur et des échanges aux surfaces)
On pourrait avoir mieux avec du polystyrène extrudé ou mieux encore avec du polyuréthane mais à ma connaissance , ça n'existe pas en 10+20 . Ce serait possible de les utiliser en vissant des tasseaux de 20mm , en coinçant la mousse entre et en vissant du placo de 10 sur les tasseaux .
On obtiendrait un R de 0,60 avec le polystyrène et 0,87 avec du polyuréthane (sous réserve d'en trouver) .
Utiliser un isolant mince dans ces conditions ne correspond pas à l'optimum , dans la mesure où il n'est pas possible d'avoir deux lames d'air . Néammoins , on peut espérer avoir un R de 1 avec un produit sérieux . C'est pourquoi la solution isolant mince n'est pas forcément stupide dans ce cas de figure très particulier .
Pour faire mieux , il faudrait utiliser les nouvelles techniques (isolants microstructurés , aérogels) qui permettent d'atteindre 0, 015 en conductivité donc un R de 1,33 en 2cm . Mais à ma connaissance ces techniques ne sont pas disponibles en France et de toutes façons doivent être hors de prix .
Je suis d'accord , en partie tout au moins . Les isolants minces , ou multicouche , ne sont pas la panacée . Le premier problème c'est que c'est une technique mal définie . Si on parle d'isolants classiques, posés correctement , on sait à quoi s'attendre en termes de conductivité :
Avec de la laine minérale , 0,032 à 0,040 w/m.k , soit un R de 2,5 à 3,1 en 100mm
Avec des produits dits organiques : 0,040 à 0,050
etc...
Avec un isolant mince , sans autres précisions , les performances en termes de résistance R peuvent varier de 0,2 à 2 m2.w/k (ou même plus : des essais ont donné jusqu'à 2,85) .
La pose elle-même compte autant que les produits de départ (nombre de couches , optimisation des espaceurs) .
Il n'est pas étonnant qu'il y ait eu des déboires : quand on investit en achat et en travail pour arien du tout , il y a de quoi être furieux et dire ensuite que l'isolant mince "ce n'est pas un isolant" comme on a pu le lire ici même .
Il faut choisir un produit sérieux , il en existe de certifiés et surtout le poser correctement , c'est à dire ménager deux lames d'air de l'ordre de 10 mm , qui associées à l'effet réfléchissant, représentent à elles deux la moitié du R attendu .
C'est à dire qu'il faut environ 50 mm pour faire la même chose que 70mm de laine de verre 0,035 w.m/k , ce qui n'est pas déterminant
Mais le problème à l'origine de la discussion était particulier : la personne voulait faire le maximum dans 30mm . Ceci excluait une armature métallique , donc avec un isolant classique imposait les panneaux placo de 10mm avec un isolant classique de 20mm .
La résistances attendues avec du Polystyrène expansé est de 0,55 (sans tenir compte du mur et des échanges aux surfaces)
On pourrait avoir mieux avec du polystyrène extrudé ou mieux encore avec du polyuréthane mais à ma connaissance , ça n'existe pas en 10+20 . Ce serait possible de les utiliser en vissant des tasseaux de 20mm , en coinçant la mousse entre et en vissant du placo de 10 sur les tasseaux .
On obtiendrait un R de 0,60 avec le polystyrène et 0,87 avec du polyuréthane (sous réserve d'en trouver) .
Utiliser un isolant mince dans ces conditions ne correspond pas à l'optimum , dans la mesure où il n'est pas possible d'avoir deux lames d'air . Néammoins , on peut espérer avoir un R de 1 avec un produit sérieux . C'est pourquoi la solution isolant mince n'est pas forcément stupide dans ce cas de figure très particulier .
Pour faire mieux , il faudrait utiliser les nouvelles techniques (isolants microstructurés , aérogels) qui permettent d'atteindre 0, 015 en conductivité donc un R de 1,33 en 2cm . Mais à ma connaissance ces techniques ne sont pas disponibles en France et de toutes façons doivent être hors de prix .
Bonsoir,
Les isolants minces fonctionnent parfaitement, certains sont équivalents à plus de 280mm d'isolant minéral. Cela a été testé et prouvé! Seulement les lobby hyper puissant, n'ont pas grand chose a faire de la santé des petites gens qui posent ce produit cancérigène. C'est la même chose que l'amiante. Je vivais en Australie de louest il y a 20 ans le dernier mineur de la mine de Witenoom est mort,il a vite très vite été oublié..... La ville aussi a été rayée de la carte..a mediter
Les isolants minces fonctionnent parfaitement, certains sont équivalents à plus de 280mm d'isolant minéral. Cela a été testé et prouvé! Seulement les lobby hyper puissant, n'ont pas grand chose a faire de la santé des petites gens qui posent ce produit cancérigène. C'est la même chose que l'amiante. Je vivais en Australie de louest il y a 20 ans le dernier mineur de la mine de Witenoom est mort,il a vite très vite été oublié..... La ville aussi a été rayée de la carte..a mediter
JBlespecialiste93
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7 sept. 2016 à 12:19
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Absolument, mais les trolls anti-isolant mince pullulent sur la toile. en avançant en permanence
Attention toutefois, car la pose de l'isolant mince reste délicate si l'on ne veut pas se retrouver avec des problèmes de condensation ou d'humidité sur les murs en hiver... Il faut absolument respecter les deux lames d'air de chaque côté de l'isolant mince pour assurer l'étanchéité
http://devis-isolation.fr/isolant-mince-efficace/
La pose de l'isolant mince "à l'arrache" est rarement couronnée de succès, et on finit par se retrouver avec plus de problèmes que sans l'isolant...
D'autant qu'avec l'espace plus que limité dont vous disposez, cela risque d'être compliqué. Car si l'on applique d'une lame d'air de 1 cm de chaque côté ( faisable) + l'isolant mince ( environ 1,5 cm d'épaisseur), on arrive à 3,5 cm, soit plus que les 3 cm dont vous bénéficiez...
Si vous envisagez de ne pas respecter ces deux lames d'air, alors autant ne rien mettre.
Attention toutefois, car la pose de l'isolant mince reste délicate si l'on ne veut pas se retrouver avec des problèmes de condensation ou d'humidité sur les murs en hiver... Il faut absolument respecter les deux lames d'air de chaque côté de l'isolant mince pour assurer l'étanchéité
http://devis-isolation.fr/isolant-mince-efficace/
La pose de l'isolant mince "à l'arrache" est rarement couronnée de succès, et on finit par se retrouver avec plus de problèmes que sans l'isolant...
D'autant qu'avec l'espace plus que limité dont vous disposez, cela risque d'être compliqué. Car si l'on applique d'une lame d'air de 1 cm de chaque côté ( faisable) + l'isolant mince ( environ 1,5 cm d'épaisseur), on arrive à 3,5 cm, soit plus que les 3 cm dont vous bénéficiez...
Si vous envisagez de ne pas respecter ces deux lames d'air, alors autant ne rien mettre.
Bonsoir
atlassaturn
Désolé mais c'est faut
"l'isolant"dit mince n'est pas un isolant ! tous au plus un réflecteur solaire
aucun de ces isolant ne sont hpv c 'est a dire "hautement perméable a la vapeur d'eau"
Ce qui donne dans le cas de pose citée plus haut un problème de condensation évident
Ce qui produit cette sensation d'isolant c'est le calfeutrement obligatoire pour ce type de produit et ventilation obligatoire sur le dessus .Bravo pour le passage d'air entre la cloison et cet alu alors que la RT 2012 lutte contre les courant d'air.
a bientôt
atlassaturn
Désolé mais c'est faut
"l'isolant"dit mince n'est pas un isolant ! tous au plus un réflecteur solaire
aucun de ces isolant ne sont hpv c 'est a dire "hautement perméable a la vapeur d'eau"
Ce qui donne dans le cas de pose citée plus haut un problème de condensation évident
Ce qui produit cette sensation d'isolant c'est le calfeutrement obligatoire pour ce type de produit et ventilation obligatoire sur le dessus .Bravo pour le passage d'air entre la cloison et cet alu alors que la RT 2012 lutte contre les courant d'air.
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20 janv. 2013 à 19:33
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Je suis navré mais il y a un certain nombre d'erreurs .
L'isolant mince est un isolant reconnu par le cstb , ce qui n'était pas le cas dans le passé il est vrai . Le cstb reconnait qu'on peut atteindre un R de 2 avec une isolation de ce type , posée correctement et en particulier avec deux lames d'air , comme expliqué ci-dessus .
Le multicouche n'est pas HPV , mais au contraire c'est un pare-vapeur parfait si il est bien posé . Quand au problème de condensation "évident" de quelle condensation parlez vous ? de l'humidité qui vient de la zone habitée ?on ne peut pas mettre un pare-vapeur plus efficace ! Il semble qu'il y ait une confusion avec les sous-toitures .
Il n'y a pas de passage d'air mais une lame d'air mince qui est le meilleur isolant possible . Votre ironie est totalement déplacée et en plus basée sur une erreur
L'isolant mince est un isolant reconnu par le cstb , ce qui n'était pas le cas dans le passé il est vrai . Le cstb reconnait qu'on peut atteindre un R de 2 avec une isolation de ce type , posée correctement et en particulier avec deux lames d'air , comme expliqué ci-dessus .
Le multicouche n'est pas HPV , mais au contraire c'est un pare-vapeur parfait si il est bien posé . Quand au problème de condensation "évident" de quelle condensation parlez vous ? de l'humidité qui vient de la zone habitée ?on ne peut pas mettre un pare-vapeur plus efficace ! Il semble qu'il y ait une confusion avec les sous-toitures .
Il n'y a pas de passage d'air mais une lame d'air mince qui est le meilleur isolant possible . Votre ironie est totalement déplacée et en plus basée sur une erreur
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Bsr, il y a 30mm - 13 placo, comment faire deux vides sans contact ,il reste 2 x 5mm
CHRISTOPHE62
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20 janv. 2013 à 18:51
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bon pour récapituler il ne fat pas mettre l'isolant directement sur le mur mais si j'utilise un isolant placo 2+1 a coller sur le mur je ne risque pas d'avoir également un souci de condensation ?
atlassaturn
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Modifié par atlassaturn le 20/01/2013 à 22:07
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Bonsoir
Les panneaux isolant +placo ont une résistance à la diffusion de vapeur d'eau suffisante : soit l'isolant est suffisamment étanche (mousse alvéolaire) , soit il y a un pare vapeur entre le plâtre et le feutre de laine de verre ou de roche . Donc il n'y a pas de risque de condensation entre le mur et l'isolant .
Par contre avec 2cm d'isolation vous aurez au mieux un R de 0,6 , c'est à dire l'équivalent de 1 en prenant en compte le mur et les coefficients d'échange surfaciques . C'est presque 3 fois moins que ce qui est recommandé , alors qu'avec un multicouche posé correctement vous serez proche de ce qui est recommandé . Mais c'est vrai que pour poser correctement un muticouche il faudrait au moins 40 ou 45 mm .
En mettant du polyuréthane (lambda 0, 023) vous pourriez gagner un peu , mais c'est très cher et difficile à trouver .
En résumé :
Sans rien R de l'ordre de 0,4
Avec 20+10 ordinaire : R de l'ordre de 1
Avec 20+10 polyurethane : R de l'ordre de 1,3
Avec un multicouche : R de l'ordre de 2,4
Valeur recommandée 2,8
A vous de voir
Les panneaux isolant +placo ont une résistance à la diffusion de vapeur d'eau suffisante : soit l'isolant est suffisamment étanche (mousse alvéolaire) , soit il y a un pare vapeur entre le plâtre et le feutre de laine de verre ou de roche . Donc il n'y a pas de risque de condensation entre le mur et l'isolant .
Par contre avec 2cm d'isolation vous aurez au mieux un R de 0,6 , c'est à dire l'équivalent de 1 en prenant en compte le mur et les coefficients d'échange surfaciques . C'est presque 3 fois moins que ce qui est recommandé , alors qu'avec un multicouche posé correctement vous serez proche de ce qui est recommandé . Mais c'est vrai que pour poser correctement un muticouche il faudrait au moins 40 ou 45 mm .
En mettant du polyuréthane (lambda 0, 023) vous pourriez gagner un peu , mais c'est très cher et difficile à trouver .
En résumé :
Sans rien R de l'ordre de 0,4
Avec 20+10 ordinaire : R de l'ordre de 1
Avec 20+10 polyurethane : R de l'ordre de 1,3
Avec un multicouche : R de l'ordre de 2,4
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atlassaturn
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21 janv. 2013 à 21:41
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Bonsoir
C'est vrai qu'avec 2cm disponible pour l'isolation , ça correspond à l'épaisseur d'un multicouhe de qualité . Donc il n'est pas possible de le poser pour obtenir les performances optimales avec deux lames d'air . Dans les estimations de performances chacune des lames compte pour 0,5 dans la résistance . Donc avec un multicouche de qualité vous pourrez avoir une résistance de 1 au lieu de 2 .
La pose peut être faite verticalement , comme le placo . Donc le plus simple si vous choisissez cette solution serait de mettre des tasseaux d'épaisseur 17mm et d'agrafer le multicouche dessus . Ensuite le placo pourrait être vissé dans ces tasseaux .
Les panneaux polyuréthane placo 20 + 10 , (si vous en trouvez) , donneraient pratiquement la même performance .
C'est vrai qu'avec 2cm disponible pour l'isolation , ça correspond à l'épaisseur d'un multicouhe de qualité . Donc il n'est pas possible de le poser pour obtenir les performances optimales avec deux lames d'air . Dans les estimations de performances chacune des lames compte pour 0,5 dans la résistance . Donc avec un multicouche de qualité vous pourrez avoir une résistance de 1 au lieu de 2 .
La pose peut être faite verticalement , comme le placo . Donc le plus simple si vous choisissez cette solution serait de mettre des tasseaux d'épaisseur 17mm et d'agrafer le multicouche dessus . Ensuite le placo pourrait être vissé dans ces tasseaux .
Les panneaux polyuréthane placo 20 + 10 , (si vous en trouvez) , donneraient pratiquement la même performance .
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21 mai 2013 à 15:17
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Oui je connais très bien ce genre de matériaux , pour les avoir utilisés dans un domaine particulier , mais Je ne vois pas en quoi ce genre de matériaux peut apporter quelque chose en matière d'isolation !
Selon la nature du changement de phase (endo ou exothermique ) ils permettent de stocker ou de restituer une quantité de chaleur dans un temps donné , c'est à dire quelques minutes à quelques heures , ce qui n'a rien à voir avec un problème d'isolation d'habitation où l'échelle de temps est l'année ;
Selon la nature du changement de phase (endo ou exothermique ) ils permettent de stocker ou de restituer une quantité de chaleur dans un temps donné , c'est à dire quelques minutes à quelques heures , ce qui n'a rien à voir avec un problème d'isolation d'habitation où l'échelle de temps est l'année ;
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Daniel LOISON
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23 janv. 2013 à 06:51
23 janv. 2013 à 06:51
Bjr, pas possible de mettre un parc éolien dans une vallée, le multicouche n'a pas sa place en doublage, qu'il fasse ses preuves déjà dans son but premier, en rampant de couverture et bien des clients seront satisfait, pas toujours le cas
atlassaturn
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Modifié par atlassaturn le 6/07/2013 à 18:12
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Bonjour
Le problème doit être résolu depuis longtemps , du moins je l'espère pour l'internaute , mais les deux questions : efficacité des isolants minces et "respiration" des murs restent d'actualité .
En ce qui concerne le premier point , tout a été dit , y compris des contre-vérités , surtout quand on ne précise pas de quoi on parle . Selon qu'il s'agit d'un simple écran réflecteur ou d'une isolation multicouche optimisée , les performances ne sont pas les mêmes . Il en est de même pour la pose dont il a déjà été question ci-dessus .
Pour estimer les performances de ces isolants , la première approche consiste à dire: avec un muticouche , l'épaisseur des lames d'air confinées est suffisamment fine pour que la convection soit bloquée , donc on se rapproche de la conductivité d'un très bon isolant de la même épaisseur et à la limite de la conductivité de l'air sans convection . C'était je crois la position du CSTB il y a quelques années . Pour les multicouches comportant 20 couches ou plus et d'une épaisseur de 25 mm , ceci correspondrait à une résistance de 0,025/0,023 soit environ 1 m2. k /w , ce qui est en dessous de la réalité; La prise en compte de deux lames d'air de part et d'autre du multicouche , permet de remonter encore la résistance estimée , mais n'explique pas totalement les performances observées .
Pour un empilement de matériaux très différents , on ne peut pas se contenter d'additionner les résistances des différents éléments constitutifs . Si on prend l'exemple des parois vitrées :
- avec une simple vitre de 6 mm , la conductivité du verre étant de 1w/m.k , la résistance devrait être de 0,006 w/m2.k , hors on prend en général en compte un coefficient de transfert de 5,8 , soit une résistance de 0,172 . En fait il faut prendre en compte les coefficients de transfert surfacique qui induisent des résistances de 0,13 et 0,04 soit au total 0,176 , c'est à dire pratiquement la valeur généralement admise ;
-avec un double vitrage par exemple 4,16,4 air sec , si on fait la même démarche et si on additionne les résistances des deux verres (2X0,006) la résistance d'une lame d'air verticale de 16 mm (0,15 ) et les résistances dues aux coefficients d'échanges (0,13 + 0,04) on arrive à une résistance totale de 0,332 soit un coefficient de transfert , U , de 3 ,ce qui est légèrement plus que la valeur généralement admise (2,8) . C'est à dire que la simple addition des résistances des éléments constitutifs conduit à des résultats pessimistes .
C'est encore plus significatif , si on considère le cas des doubles vitrage ITR (à isolation thermique renforcée) . Un simple traitement de surface (dépot d'oxyde métallique) sur une des vitres , permet de diviser le coefficient par plus de deux , donc de doubler la résistance thermique totale , alors que la résistance thermique des différents éléments n'a pas été modifiée (coefficient de transfert d'un double vitrage 4 ,16 , 4 avec argon : 2,4 w/m2.k , pour le même vitrage mais avec traitement de surface , la valeur peut chuter à 1,1)
Dans le cas des isolants multicouche , les phénomènes de surface (réflexion , coefficients d'échange ) peuvent expliquer des performances supérieures à celles que l'on peut calculer par simple addition des résistances des éléments constitutifs . Malheureusement on ne trouve pas de modélisation des performances des isolants multcouche . Personnellement je suis intéressé par toute info à ce sujet , ou critique de ce que j'ai écrit , n'ayant pas la sciences infuse, ni les compétences de calcul dans ce domaine .
Pour le deuxième point : "respiration" des murs je crois avoir déjà répondu à l'occasion d'une autre question . J'essayerai de compléter un jour
Le problème doit être résolu depuis longtemps , du moins je l'espère pour l'internaute , mais les deux questions : efficacité des isolants minces et "respiration" des murs restent d'actualité .
En ce qui concerne le premier point , tout a été dit , y compris des contre-vérités , surtout quand on ne précise pas de quoi on parle . Selon qu'il s'agit d'un simple écran réflecteur ou d'une isolation multicouche optimisée , les performances ne sont pas les mêmes . Il en est de même pour la pose dont il a déjà été question ci-dessus .
Pour estimer les performances de ces isolants , la première approche consiste à dire: avec un muticouche , l'épaisseur des lames d'air confinées est suffisamment fine pour que la convection soit bloquée , donc on se rapproche de la conductivité d'un très bon isolant de la même épaisseur et à la limite de la conductivité de l'air sans convection . C'était je crois la position du CSTB il y a quelques années . Pour les multicouches comportant 20 couches ou plus et d'une épaisseur de 25 mm , ceci correspondrait à une résistance de 0,025/0,023 soit environ 1 m2. k /w , ce qui est en dessous de la réalité; La prise en compte de deux lames d'air de part et d'autre du multicouche , permet de remonter encore la résistance estimée , mais n'explique pas totalement les performances observées .
Pour un empilement de matériaux très différents , on ne peut pas se contenter d'additionner les résistances des différents éléments constitutifs . Si on prend l'exemple des parois vitrées :
- avec une simple vitre de 6 mm , la conductivité du verre étant de 1w/m.k , la résistance devrait être de 0,006 w/m2.k , hors on prend en général en compte un coefficient de transfert de 5,8 , soit une résistance de 0,172 . En fait il faut prendre en compte les coefficients de transfert surfacique qui induisent des résistances de 0,13 et 0,04 soit au total 0,176 , c'est à dire pratiquement la valeur généralement admise ;
-avec un double vitrage par exemple 4,16,4 air sec , si on fait la même démarche et si on additionne les résistances des deux verres (2X0,006) la résistance d'une lame d'air verticale de 16 mm (0,15 ) et les résistances dues aux coefficients d'échanges (0,13 + 0,04) on arrive à une résistance totale de 0,332 soit un coefficient de transfert , U , de 3 ,ce qui est légèrement plus que la valeur généralement admise (2,8) . C'est à dire que la simple addition des résistances des éléments constitutifs conduit à des résultats pessimistes .
C'est encore plus significatif , si on considère le cas des doubles vitrage ITR (à isolation thermique renforcée) . Un simple traitement de surface (dépot d'oxyde métallique) sur une des vitres , permet de diviser le coefficient par plus de deux , donc de doubler la résistance thermique totale , alors que la résistance thermique des différents éléments n'a pas été modifiée (coefficient de transfert d'un double vitrage 4 ,16 , 4 avec argon : 2,4 w/m2.k , pour le même vitrage mais avec traitement de surface , la valeur peut chuter à 1,1)
Dans le cas des isolants multicouche , les phénomènes de surface (réflexion , coefficients d'échange ) peuvent expliquer des performances supérieures à celles que l'on peut calculer par simple addition des résistances des éléments constitutifs . Malheureusement on ne trouve pas de modélisation des performances des isolants multcouche . Personnellement je suis intéressé par toute info à ce sujet , ou critique de ce que j'ai écrit , n'ayant pas la sciences infuse, ni les compétences de calcul dans ce domaine .
Pour le deuxième point : "respiration" des murs je crois avoir déjà répondu à l'occasion d'une autre question . J'essayerai de compléter un jour
Bonjour
les isolants dit minces ne sont pas des isolant a proprement dit.
un isolant doit avoir une résistance thermique et être certifié acermi
moi je ferait l'étanchéité a l'air avec un frein vapeur ,scotch et colle a la périphérie des fenêtres
Le problème est maintenant l'épaisseur a mettre
si vous pouvez mettre 4 cm ce serait déjà bien (on n'est pas dans les normes) alors je poserais
un Panneau type fibre de bois de 40 qui a un lambda correct 0,04 ce qui nous amènent a une résistance thermique de 1 .Sinon ce rabattre sur plaque de plâtre +isolant ( a base de petrole)= 2+1 R = 0.36
cordialement
les isolants dit minces ne sont pas des isolant a proprement dit.
un isolant doit avoir une résistance thermique et être certifié acermi
moi je ferait l'étanchéité a l'air avec un frein vapeur ,scotch et colle a la périphérie des fenêtres
Le problème est maintenant l'épaisseur a mettre
si vous pouvez mettre 4 cm ce serait déjà bien (on n'est pas dans les normes) alors je poserais
un Panneau type fibre de bois de 40 qui a un lambda correct 0,04 ce qui nous amènent a une résistance thermique de 1 .Sinon ce rabattre sur plaque de plâtre +isolant ( a base de petrole)= 2+1 R = 0.36
cordialement
Dannan
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24 avril 2014 à 21:22
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Bonsoir,
je vous propose de vous affranchir des 3cm de retour de fenêtres, de poser une belle épaisseur d'isolant + placo et de traiter les retours de fenêtres avec du placo, tout simplement.
je vous propose de vous affranchir des 3cm de retour de fenêtres, de poser une belle épaisseur d'isolant + placo et de traiter les retours de fenêtres avec du placo, tout simplement.
Bonsoir
Non ce n'est ce que j'ai dit
Dans un isolant la vapeur d'eau le traverse c est pour cela que l'on met un parvapeur ou frein vapeur (suivant son sd)
Dans le cas de l'alu on connait pas le sd et c'est pas un isolant
dans le cas de CHRISTOPHE62
On a un problème d'épaisseur qui en fin de compte n'en est pas un Ce qui compte le plus ce sont les premier cm de laine de verre et la il faut coller l'isolant contre la parois .
je sais cela parait compliquer mais tous reside dans le bon sens
bonne soirée
Non ce n'est ce que j'ai dit
Dans un isolant la vapeur d'eau le traverse c est pour cela que l'on met un parvapeur ou frein vapeur (suivant son sd)
Dans le cas de l'alu on connait pas le sd et c'est pas un isolant
dans le cas de CHRISTOPHE62
On a un problème d'épaisseur qui en fin de compte n'en est pas un Ce qui compte le plus ce sont les premier cm de laine de verre et la il faut coller l'isolant contre la parois .
je sais cela parait compliquer mais tous reside dans le bon sens
bonne soirée
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Modifié par atlassaturn le 21/01/2013 à 21:50
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En ce qui concerne l'influence de 2 , 4 , 6 .... cm d'isolation sur la résistance globale , il n'y a rien à comprendre , il suffit de faire les calculs (voir ci-dessus) .
Pour le reste je crois avoir déjà répondu
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atlassaturn
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Je vous laisse la responsabilité de vos affirmations concernant le CSTB !
Par contre je ne vois pas ce que Saint-gobain vient faire dans cette galère , dans la mesure où cette société fabrique essentiellement des isolants conventionnels .
Ou plutôt si ! dans la mesure où les avis du CSTB sont influencés par Saint-Gobain , c'est au détriment des isolants multicouches . Donc les isolants multicouches sont encore plus performants que ce que dit le CSTB !
C'est la première fois que je lis que l'humidité générée à l'intérieur d'une maison doit être éliminée par "perspiration" à travers les murs , en particulier avec une isolation interne , ce qui était le problème d'origine . C'est oublier le problème lié au point de rosée : de l'air à 50% d'humidité et 20°C (ce qui est normal) est saturé à 10°C . Donc l'humidité se condensera dans l'isolation ou entre le mur et l'isolation , avec toutes les conséquences prévisibles .
La conductivité de l'air dans une lame d'air croit effectivement quand l'épaisseur augmente mais pas en proportion avec l'épaisseur . En conséquence la résistance augmente avec l'épaisseur .
Lame de 5mm R=0,11 (compte non tenu des coefficients d'échange surfacique qui sont les mêmes pour les différentes épaisseurs)
10mm R=0,14
20mm R=0,15
30mm R=0,166
40mm R=0,174
50mm R=0,179
Augmenter l'épaisseur de la lame au delà de 10 à 20mm n'augmente pas beaucoup la résistance mais ne la fait pas chuter . C'est pourquoi les valeurs les plus utilisées se situent dans cette fourchette . Par contre avoir des variations d'épaisseur (entre 10 et 20mm) ne dégrade pas significativement l'effet de la lame d'air .
Espérant vous avoir apporté des informations intéressantes
Par contre je ne vois pas ce que Saint-gobain vient faire dans cette galère , dans la mesure où cette société fabrique essentiellement des isolants conventionnels .
Ou plutôt si ! dans la mesure où les avis du CSTB sont influencés par Saint-Gobain , c'est au détriment des isolants multicouches . Donc les isolants multicouches sont encore plus performants que ce que dit le CSTB !
C'est la première fois que je lis que l'humidité générée à l'intérieur d'une maison doit être éliminée par "perspiration" à travers les murs , en particulier avec une isolation interne , ce qui était le problème d'origine . C'est oublier le problème lié au point de rosée : de l'air à 50% d'humidité et 20°C (ce qui est normal) est saturé à 10°C . Donc l'humidité se condensera dans l'isolation ou entre le mur et l'isolation , avec toutes les conséquences prévisibles .
La conductivité de l'air dans une lame d'air croit effectivement quand l'épaisseur augmente mais pas en proportion avec l'épaisseur . En conséquence la résistance augmente avec l'épaisseur .
Lame de 5mm R=0,11 (compte non tenu des coefficients d'échange surfacique qui sont les mêmes pour les différentes épaisseurs)
10mm R=0,14
20mm R=0,15
30mm R=0,166
40mm R=0,174
50mm R=0,179
Augmenter l'épaisseur de la lame au delà de 10 à 20mm n'augmente pas beaucoup la résistance mais ne la fait pas chuter . C'est pourquoi les valeurs les plus utilisées se situent dans cette fourchette . Par contre avoir des variations d'épaisseur (entre 10 et 20mm) ne dégrade pas significativement l'effet de la lame d'air .
Espérant vous avoir apporté des informations intéressantes
J'assume totalement mon avis sur le CSTB qui bloque la majeure partie des isolants naturels...mais ce n'est pas le sujet.
Concernant l'évacuation de l'humidité, avec de la laine de verre on empêche l'humidité de traverser l'isolant avec le pare-vapeur. Malheureusement, dans 99% des cas le pare-vapeur n'est pas scotché donc pas étanche à l'air ce qui amène une chute importante de l'effet isolation de la laine de verre dès que la vapeur d'eau s'infiltre.
Avec les isolants naturels on utilise simplement un frein vapeur pour que celle-ci s'évacue sur la totalité de la surface (si la mise en oeuvre est bien réalisée). Ces isolants ont la capacité à stocker une quantité importante de vapeur d'eau l'hiver et de la restituer l'été (pour schématiser). Sauf si le mur est en béton, la vapeur d'eau passe par le Placoplâtre, est freinée par la membrane, passe dans l'isolant et traverse le mur en brique puis s'évacue par l'extérieur. C'est la membrane frein-vapeur qui permet que le point de rosée ne se situe pas dans l'isolant et évite les désordres dans la structure. Un isolant mouillé devient conducteur et comme il est placé contre une paroi froide il devient conducteur du froid ! Ici, une petite explication :
http://www.qualiteconstruction.com/fileadmin/medias/revue/gratuits/94/qc94-07.pdf
Pour ce qui est de la lame d'air stabilisée, je suis surpris de vos chiffres mais je n'ai pas le temps de faire une recherche. Je suis d'autant plus surpris qu'au delà de 20 mm on voit apparaitre des effets convectifs, entre deux vitres par exemple, qui font donc chuter les performances. C'est pour cette raison que la lame d'air dans un double vitrage est limitée et qu'on a inventé le triple vitrage ; on aurai pu se contenter de faire du double vitrage de 50 voire 60mm.
Pour en revenir aux multicouches, on voit bien l'effet qu'ils ont. Si le mur est 100% béton, pas de désordre puisque la vapeur d'eau ne le traverse pas (dans les deux sens d'ailleurs !) et qu'on a mis en place des stratégie d'évacuation : ventilation, autres parois, ventilation non contrôlée. Dans un bâtiment en briques sans ventilation, les désordres apparaissent rapidement car la vapeur est prisonnière : celle provenant de l'extérieur et des remontées capillaires coincée entre le mur et l'isolant mince et celle provenant de l'intérieur bloquée par l'isolant mince et restant dans la pièce... surtout si on veut réaliser une lame d'air stable qui implique une parfaite étanchéité de la mise en oeuvre.
Maintenant, ce n'est que mon avis mais il est important d'avoir toutes les cartes en main au moment de décider.
Concernant l'évacuation de l'humidité, avec de la laine de verre on empêche l'humidité de traverser l'isolant avec le pare-vapeur. Malheureusement, dans 99% des cas le pare-vapeur n'est pas scotché donc pas étanche à l'air ce qui amène une chute importante de l'effet isolation de la laine de verre dès que la vapeur d'eau s'infiltre.
Avec les isolants naturels on utilise simplement un frein vapeur pour que celle-ci s'évacue sur la totalité de la surface (si la mise en oeuvre est bien réalisée). Ces isolants ont la capacité à stocker une quantité importante de vapeur d'eau l'hiver et de la restituer l'été (pour schématiser). Sauf si le mur est en béton, la vapeur d'eau passe par le Placoplâtre, est freinée par la membrane, passe dans l'isolant et traverse le mur en brique puis s'évacue par l'extérieur. C'est la membrane frein-vapeur qui permet que le point de rosée ne se situe pas dans l'isolant et évite les désordres dans la structure. Un isolant mouillé devient conducteur et comme il est placé contre une paroi froide il devient conducteur du froid ! Ici, une petite explication :
http://www.qualiteconstruction.com/fileadmin/medias/revue/gratuits/94/qc94-07.pdf
Pour ce qui est de la lame d'air stabilisée, je suis surpris de vos chiffres mais je n'ai pas le temps de faire une recherche. Je suis d'autant plus surpris qu'au delà de 20 mm on voit apparaitre des effets convectifs, entre deux vitres par exemple, qui font donc chuter les performances. C'est pour cette raison que la lame d'air dans un double vitrage est limitée et qu'on a inventé le triple vitrage ; on aurai pu se contenter de faire du double vitrage de 50 voire 60mm.
Pour en revenir aux multicouches, on voit bien l'effet qu'ils ont. Si le mur est 100% béton, pas de désordre puisque la vapeur d'eau ne le traverse pas (dans les deux sens d'ailleurs !) et qu'on a mis en place des stratégie d'évacuation : ventilation, autres parois, ventilation non contrôlée. Dans un bâtiment en briques sans ventilation, les désordres apparaissent rapidement car la vapeur est prisonnière : celle provenant de l'extérieur et des remontées capillaires coincée entre le mur et l'isolant mince et celle provenant de l'intérieur bloquée par l'isolant mince et restant dans la pièce... surtout si on veut réaliser une lame d'air stable qui implique une parfaite étanchéité de la mise en oeuvre.
Maintenant, ce n'est que mon avis mais il est important d'avoir toutes les cartes en main au moment de décider.
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Modifié par atlassaturn le 3/02/2013 à 23:22
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précédemment il a été dit que l'avis du CSTB était biaisé et en faveur des isolants minces , maintenant l'inverse !
Il existe un Groupe spécialisé du CSTB chargé d'évaluer les isolants minces réfléchissants .Ce que dit le rapport de ce groupe , c'est que ces isolants ne permettent pas de répondre seuls aux exigences des RT , ce qui est évident : il ne permettent pas d'atteindre des R de 6 m2.w/k , ou plus . Ce sont donc des compléments d'isolants . Les résistances obtenues varient considérablement en fonction des produits et de la pose :0,2 à 2 m2.W/k . Mais j'ai l'impression de me répéter , pour la suite , voir mes différentes réponses !
Il existe un Groupe spécialisé du CSTB chargé d'évaluer les isolants minces réfléchissants .Ce que dit le rapport de ce groupe , c'est que ces isolants ne permettent pas de répondre seuls aux exigences des RT , ce qui est évident : il ne permettent pas d'atteindre des R de 6 m2.w/k , ou plus . Ce sont donc des compléments d'isolants . Les résistances obtenues varient considérablement en fonction des produits et de la pose :0,2 à 2 m2.W/k . Mais j'ai l'impression de me répéter , pour la suite , voir mes différentes réponses !
Bonjour .
Je vous lis, j'essaye de comprendre.
In fine, je ne sais pas quelle solution doit être adoptée.
Plus particulièrement dans le cas d'une isolation de combles perdues.
J'ai un grand toit. La seule isolation actuelle: 2 couches de laine de roche sur le plafond suspendu.
Pas de pare vapeur, suis à 350m altitude, face à un lac.
Merci
Je vous lis, j'essaye de comprendre.
In fine, je ne sais pas quelle solution doit être adoptée.
Plus particulièrement dans le cas d'une isolation de combles perdues.
J'ai un grand toit. La seule isolation actuelle: 2 couches de laine de roche sur le plafond suspendu.
Pas de pare vapeur, suis à 350m altitude, face à un lac.
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dodfr
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11 déc. 2014 à 00:17
11 déc. 2014 à 00:17
Bonjour,
Je me pose une question au sujet de ces histoires de condensation.
Si je veux éviter la condensation dans l'isolant (laine de roche) il faut que je mette un pare vapeur côté chaud intérieur, mais quid de l'humidité qui vient de l'extérieur et s'infiltre dans le mur ("vieux murs de 50"), celle-ci ne va-t-elle pas venir se condenser dans l'isolant ?
Dans ce cas ne vaut-il pas mieux coller aussi un pare vapeur directement sur le mur, pour que l'isolant soit protégé de l'humidité des 2 côtés pour rester sèche ?
Mais du coup cela ne provoquera-t-il pas des dégâts dans le mur si l'humidité stagne (sans se condenser à priori) en permanence pendant l'hiver sans être repoussée par la chaleur qui passera au travers de l'isolant ?
Cdlt.
Je me pose une question au sujet de ces histoires de condensation.
Si je veux éviter la condensation dans l'isolant (laine de roche) il faut que je mette un pare vapeur côté chaud intérieur, mais quid de l'humidité qui vient de l'extérieur et s'infiltre dans le mur ("vieux murs de 50"), celle-ci ne va-t-elle pas venir se condenser dans l'isolant ?
Dans ce cas ne vaut-il pas mieux coller aussi un pare vapeur directement sur le mur, pour que l'isolant soit protégé de l'humidité des 2 côtés pour rester sèche ?
Mais du coup cela ne provoquera-t-il pas des dégâts dans le mur si l'humidité stagne (sans se condenser à priori) en permanence pendant l'hiver sans être repoussée par la chaleur qui passera au travers de l'isolant ?
Cdlt.
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11 déc. 2014 à 11:01
11 déc. 2014 à 11:01
Bonjour
L'humidité va toujours vers la surface la plus froide , où elle peut se condenser . Dès qu'elle peut se condenser , (point de rosée) , cela diminue la concentration en vapeur d'eau localement , donc pour équilibrer les pressions partielles , de la vapeur d'eau va migrer des zones chaudes et se condenser à son tour etc .....
Donc en hiver l'humidité va toujours aller vers la surface extérieure des murs et jamais dans l'autre sens . Si "en chemin" elle atteint le point de rosée , elle s'accumulera localement , surtout si la surface à ce niveau est étanche , ce qui est le cas d'un mur .
Il est vrai qu'en été , si il fait un temps chaud et humide , de l'humidité va migrer vers l'intérieur plus frais et s'accumuler sur le pare-vapeur Ce phénomène nécessite un climat très chaud et très humide , ce qui reste rare dans nos régions . Cela peut se produire , mais reste limité parce qu'entre deux périodes chaudes et humides c'est bien rare si il n'y a pas une période plus sèche ou plus fraiche , qui annulera le phénomène . De toutes façons à l'automne votre isolation sera sêchée par la migration vers la parois froide . C'est ce qu'on observe parfois sur des murs en parpaings creux : à l'automne si il y a une chute brutale de température après une période chaude et humide , les joints des parpaings apparaissent plus sombre à travers le crépi . C'est que l'humidité migre plus facilement vers l'extérieur , par capillarité au niveau des joints . Mais le phénomène disparait très rapidement .
L'humidité va toujours vers la surface la plus froide , où elle peut se condenser . Dès qu'elle peut se condenser , (point de rosée) , cela diminue la concentration en vapeur d'eau localement , donc pour équilibrer les pressions partielles , de la vapeur d'eau va migrer des zones chaudes et se condenser à son tour etc .....
Donc en hiver l'humidité va toujours aller vers la surface extérieure des murs et jamais dans l'autre sens . Si "en chemin" elle atteint le point de rosée , elle s'accumulera localement , surtout si la surface à ce niveau est étanche , ce qui est le cas d'un mur .
Il est vrai qu'en été , si il fait un temps chaud et humide , de l'humidité va migrer vers l'intérieur plus frais et s'accumuler sur le pare-vapeur Ce phénomène nécessite un climat très chaud et très humide , ce qui reste rare dans nos régions . Cela peut se produire , mais reste limité parce qu'entre deux périodes chaudes et humides c'est bien rare si il n'y a pas une période plus sèche ou plus fraiche , qui annulera le phénomène . De toutes façons à l'automne votre isolation sera sêchée par la migration vers la parois froide . C'est ce qu'on observe parfois sur des murs en parpaings creux : à l'automne si il y a une chute brutale de température après une période chaude et humide , les joints des parpaings apparaissent plus sombre à travers le crépi . C'est que l'humidité migre plus facilement vers l'extérieur , par capillarité au niveau des joints . Mais le phénomène disparait très rapidement .
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11 déc. 2014 à 11:56
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merci pour cette information, en effet j'ai vu cet exemple des parpaings "en transparence" derrière le crépis quelques maisons plus loin.
Dans mon cas se sont des "vieux mur de 50" avec crépis "comme neuf" (datant d'au moins 25 ans), cependant depuis novembre 2013 cette maison n'est plus chauffée que le week-end car c'est devenu une maison de campagne ce qui doit avoir une influence sur cette migration d'humidité et provoquer sûrement des points de rosée "migrants" au fur et à mesure que la chaleur s'imprègne dans les murs lors de la remise en chauffage.
J'ai les courbes de T° de chaque pièces (système domotique "fait maison") depuis 8 ans et depuis 2 ans j'ai pu me rendre compte qu'à chaque remise en chaleur de la maison le vendredi soir il faut attendre le lendemain midi pour que les cycles de chauffage se stabilisent, c'est d'ailleurs très intéressant de voir tout ce que l'on peut tirer de l'analyse de ces courbes..
Quand il fait 5° dehors il faut 30 minutes de chauffage par degré, lors du tout premier cycle de chauffage. Puis lorsque le cycle est stabilisé on passe 30mins pour 2° ce qui donne au final un cycle de 2h comprenant 30 minutes de chauffage et 1h30 de pause.
En semaine je laisse 10° et le week-end je monte à 19° avec une hystérésis de 2° (-1/+1)
La façade Nord est plus basse que la terre (1 mètre) car le terrain est en pente, il y a une chape en ciment qui court tout le long du mur nord sur 1m de large, légèrement creuse pour faire converger l'eau et l'évacuer tout au bout du bâtiment du coup l'humidité de la terre est peut-être moins grande grâce à cette chape en tout cas elle est là depuis 30 ans et le mur arrière est en bon état à part quelques marques montant à 30 cm mais je ne me souviens pas si elles étaient déjà là ou pas, cependant je note une légère montée de mousse sur quelques cm, est-un signe que le bas du mur au niveau de la chape commence à prendre de l'humidité depuis que la maison n'est plus chauffée en permanence ?
Le papier peint vinyl de la SdB (mur nord) est là depuis des années et n'a pas bougé pour l'instant, je note cependant que le lambris mis-hauteur du salon côté Nord a tendance depuis quelques temps a faire apparaître des traces blanches jusqu'à 50cm du sol (champignons ? moisissures ?). En période chaude/été la maison est ouverte quasiment en permanence le week-end (on aime bien tout ouvrir pour être encore plus dehors) mais la semaine elle reste fermée et ne possède pas de VMC et bien sûr en hiver on aère pas beaucoup ;-)
La consommation de gaz (grosse citerne butagaz) a diminué "seulement" de moitié depuis le mode week-end alors qu'on ne chauffe que 2 jours par semaine (1500€ /an tout de même), cependant vu le temps qu'il faut pour réchauffer la maison cela s'explique, j'ai même fait un petit outil de calcul pour compter le temps d'utilisation de la chaudière.
Je compte éventuellement ajouter un poêle a pellets hydro pour faire le complément sur le circuit des radiateurs (la maison fait 150M2 (un poele en ventilation mécanique ne suffirait pas) de façon à utiliser le pellet le week end et le gaz en semaine (vu qu'une charge de pellets ne tient que 24H/48H) ce qui permettrait peut-être de remonter la T° semaine à 12° au lieu de 10° sans que ça ne coûte trop cher.
Dans mon cas se sont des "vieux mur de 50" avec crépis "comme neuf" (datant d'au moins 25 ans), cependant depuis novembre 2013 cette maison n'est plus chauffée que le week-end car c'est devenu une maison de campagne ce qui doit avoir une influence sur cette migration d'humidité et provoquer sûrement des points de rosée "migrants" au fur et à mesure que la chaleur s'imprègne dans les murs lors de la remise en chauffage.
J'ai les courbes de T° de chaque pièces (système domotique "fait maison") depuis 8 ans et depuis 2 ans j'ai pu me rendre compte qu'à chaque remise en chaleur de la maison le vendredi soir il faut attendre le lendemain midi pour que les cycles de chauffage se stabilisent, c'est d'ailleurs très intéressant de voir tout ce que l'on peut tirer de l'analyse de ces courbes..
Quand il fait 5° dehors il faut 30 minutes de chauffage par degré, lors du tout premier cycle de chauffage. Puis lorsque le cycle est stabilisé on passe 30mins pour 2° ce qui donne au final un cycle de 2h comprenant 30 minutes de chauffage et 1h30 de pause.
En semaine je laisse 10° et le week-end je monte à 19° avec une hystérésis de 2° (-1/+1)
La façade Nord est plus basse que la terre (1 mètre) car le terrain est en pente, il y a une chape en ciment qui court tout le long du mur nord sur 1m de large, légèrement creuse pour faire converger l'eau et l'évacuer tout au bout du bâtiment du coup l'humidité de la terre est peut-être moins grande grâce à cette chape en tout cas elle est là depuis 30 ans et le mur arrière est en bon état à part quelques marques montant à 30 cm mais je ne me souviens pas si elles étaient déjà là ou pas, cependant je note une légère montée de mousse sur quelques cm, est-un signe que le bas du mur au niveau de la chape commence à prendre de l'humidité depuis que la maison n'est plus chauffée en permanence ?
Le papier peint vinyl de la SdB (mur nord) est là depuis des années et n'a pas bougé pour l'instant, je note cependant que le lambris mis-hauteur du salon côté Nord a tendance depuis quelques temps a faire apparaître des traces blanches jusqu'à 50cm du sol (champignons ? moisissures ?). En période chaude/été la maison est ouverte quasiment en permanence le week-end (on aime bien tout ouvrir pour être encore plus dehors) mais la semaine elle reste fermée et ne possède pas de VMC et bien sûr en hiver on aère pas beaucoup ;-)
La consommation de gaz (grosse citerne butagaz) a diminué "seulement" de moitié depuis le mode week-end alors qu'on ne chauffe que 2 jours par semaine (1500€ /an tout de même), cependant vu le temps qu'il faut pour réchauffer la maison cela s'explique, j'ai même fait un petit outil de calcul pour compter le temps d'utilisation de la chaudière.
Je compte éventuellement ajouter un poêle a pellets hydro pour faire le complément sur le circuit des radiateurs (la maison fait 150M2 (un poele en ventilation mécanique ne suffirait pas) de façon à utiliser le pellet le week end et le gaz en semaine (vu qu'une charge de pellets ne tient que 24H/48H) ce qui permettrait peut-être de remonter la T° semaine à 12° au lieu de 10° sans que ça ne coûte trop cher.
bonjour la facture de chauffage a l 'annee est ma réference.
si l'isolant mince etait une supercherie je serai dans le caca...
j 'habite dans la region la plus froide de france ! prés de Mouthe
1200 euro par ans de chauffage pour 200 métres carres chauffés.
pour moi perso cest le meilleur des isolants et de loin je parle pour les régions qui ont souvent des températures de -20° et plus en hiver....
si l'isolant mince etait une supercherie je serai dans le caca...
j 'habite dans la region la plus froide de france ! prés de Mouthe
1200 euro par ans de chauffage pour 200 métres carres chauffés.
pour moi perso cest le meilleur des isolants et de loin je parle pour les régions qui ont souvent des températures de -20° et plus en hiver....
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Si vous avez une limitation impérative en épaisseur , un isolant mince de qualité et posé correctement peut donner des performances supérieures à un isolant conventionnel , de même épaisseur , du fait de la résistance de transfert à chaque surface . Certains vous diront que ce n'est pas vrai en citant des organismes officiels , mais au pire vous ne perdrez pas (à épaisseur équivalente ) par rapport à un isolant conventionnel .
Pour obtenir des performances optimales il faut le maximum de couches , que ces couches soient espacées par une feuilles isolantes et surtout que les deux surfaces extérieures réfléchissantes du multicouche ne soient pas en contact avec le mur d'une part et le parement (placo) d'autre part .
Donc il ne faut pas agrafer le multicouche directement contre le mur . Il faut faire un premier litelage , agrafer le multicouche tendu et faire un deuxième litelage pour supporter le parement . A priori les lais doivent être agrafés horizontalement plutôt que verticalement . Il faut un recouvrement de 10cm entre les lais et faire l'étanchéité avec un ruban alu autocollant .
Pour obtenir des performances optimales il faut le maximum de couches , que ces couches soient espacées par une feuilles isolantes et surtout que les deux surfaces extérieures réfléchissantes du multicouche ne soient pas en contact avec le mur d'une part et le parement (placo) d'autre part .
Donc il ne faut pas agrafer le multicouche directement contre le mur . Il faut faire un premier litelage , agrafer le multicouche tendu et faire un deuxième litelage pour supporter le parement . A priori les lais doivent être agrafés horizontalement plutôt que verticalement . Il faut un recouvrement de 10cm entre les lais et faire l'étanchéité avec un ruban alu autocollant .
atlassaturn
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19 nov. 2013 à 14:18
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@ joe.....
Effectivement math élèm , math sup , math spé , c'est de la vieille histoire pour moi ! D'autant plus que j'ai intégré en école la première année de math spé , ce qui à l'époque n'était pas la règle !
Ceci étant quand je parle d'un recouvrement de 10 cm ce n'est pas en épaisseur , mais en surface . D'ailleurs je ne vois pas comment on peut faire 10 cm d'épaisseur avec un isolant mince
Effectivement math élèm , math sup , math spé , c'est de la vieille histoire pour moi ! D'autant plus que j'ai intégré en école la première année de math spé , ce qui à l'époque n'était pas la règle !
Ceci étant quand je parle d'un recouvrement de 10 cm ce n'est pas en épaisseur , mais en surface . D'ailleurs je ne vois pas comment on peut faire 10 cm d'épaisseur avec un isolant mince
le specialiste
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atlassaturn
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18 juil. 2017 à 18:37
18 juil. 2017 à 18:37
Ben en rajoutant 40 couches disolant mince ;-)
Bonjour,
Pat à tout à fait raison....
Le produit dit "isolant mince" n'est pas un isolant.
Le CSTB est juge et partie, il y a parmi ses membres des personnes du groupe Saint-Gobain !!!!
Le multicouche est un pare-vapeur qui empêche la vapeur d'eau de se diffuser à travers le mur ; elle reste donc dans la pièce et il faut l'évacuer autrement...
Pour rappel, une famille de 4 personne produit environ 10 litres de vapeur d'eau.
Une lame d'air est isolante si elle est stable et ne dépasse pas un ou deux centimètres... au delà, les performance chutent fortement (exemple double vitrage). La mise en oeuvre d'une lame d'air stable avec ce genre de produit est quasiment impossible à réaliser.
La pose d'un enduit perspirant (laissant passer la vapeur d'eau) peut être une solution avec l'avantage de bloquer toute entrée d'air froid et d'humidité issue des défauts de la face extérieure du mur.
Pat à tout à fait raison....
Le produit dit "isolant mince" n'est pas un isolant.
Le CSTB est juge et partie, il y a parmi ses membres des personnes du groupe Saint-Gobain !!!!
Le multicouche est un pare-vapeur qui empêche la vapeur d'eau de se diffuser à travers le mur ; elle reste donc dans la pièce et il faut l'évacuer autrement...
Pour rappel, une famille de 4 personne produit environ 10 litres de vapeur d'eau.
Une lame d'air est isolante si elle est stable et ne dépasse pas un ou deux centimètres... au delà, les performance chutent fortement (exemple double vitrage). La mise en oeuvre d'une lame d'air stable avec ce genre de produit est quasiment impossible à réaliser.
La pose d'un enduit perspirant (laissant passer la vapeur d'eau) peut être une solution avec l'avantage de bloquer toute entrée d'air froid et d'humidité issue des défauts de la face extérieure du mur.
Bonjour
Isolants minces:
Je suis très dubitatif sur l'efficacité réelle d'un produit mince. Le coefficient R étant déterminé par la nature du produit, la conductivité est proportionnelle à l'épaisseur. Et un isolant mince ne peut donc pas l'être (isolant, pas mince).
Les partisans font intervenir la notion de rayonnement. Je comprends l'efficacité de ce facteur quand il n'est pas ruiné par la conduction, c'est-à-dire dans le vide comme dans l'espace, ...ou dans une bouteille thermos.
Reste l'effet parois que le CSTB a fini par reconnaitre et que défend Atlassaturn. Ce qui prouve que la méthode de pose est aussi importante que le matériau. Pourquoi aucun industriel n'a-t-il pensé à commercialiser des panneaux associant isolant mince et lattis d'épaisseur optimisé; ce qui garantirait une pose conforme aux voeux d'Atlassaturn ...et une économie de surface. Quel promoteur ne rêve pas de gagner 3 m2 de surface à vendre en économisant 5 cm sur les murs extérieurs.
Murs qui respirent
Je ne comprend pas la théorie du frein vapeur défendue par Legrandnormand.
Ou bien la vapeur d'eau intérieure est arrêtée par une barrière ou bien elle ne l'est pas, et dans ce cas elle va se condenser dans l'isolant, que ce dernier soit "naturel" ou ....artificiel. Quand aux matériaux qui retiennent la vapeur d'eau, en hiver, sans perdre leur pouvoir isolant....D'ailleurs pourquoi la stocker en hiver pour la restituer en été ??? Et pourquoi faut-il que l'humidité ambiante soit évacuée par les murs et pas par les orifices de ventilation ???
A+
Isolants minces:
Je suis très dubitatif sur l'efficacité réelle d'un produit mince. Le coefficient R étant déterminé par la nature du produit, la conductivité est proportionnelle à l'épaisseur. Et un isolant mince ne peut donc pas l'être (isolant, pas mince).
Les partisans font intervenir la notion de rayonnement. Je comprends l'efficacité de ce facteur quand il n'est pas ruiné par la conduction, c'est-à-dire dans le vide comme dans l'espace, ...ou dans une bouteille thermos.
Reste l'effet parois que le CSTB a fini par reconnaitre et que défend Atlassaturn. Ce qui prouve que la méthode de pose est aussi importante que le matériau. Pourquoi aucun industriel n'a-t-il pensé à commercialiser des panneaux associant isolant mince et lattis d'épaisseur optimisé; ce qui garantirait une pose conforme aux voeux d'Atlassaturn ...et une économie de surface. Quel promoteur ne rêve pas de gagner 3 m2 de surface à vendre en économisant 5 cm sur les murs extérieurs.
Murs qui respirent
Je ne comprend pas la théorie du frein vapeur défendue par Legrandnormand.
Ou bien la vapeur d'eau intérieure est arrêtée par une barrière ou bien elle ne l'est pas, et dans ce cas elle va se condenser dans l'isolant, que ce dernier soit "naturel" ou ....artificiel. Quand aux matériaux qui retiennent la vapeur d'eau, en hiver, sans perdre leur pouvoir isolant....D'ailleurs pourquoi la stocker en hiver pour la restituer en été ??? Et pourquoi faut-il que l'humidité ambiante soit évacuée par les murs et pas par les orifices de ventilation ???
A+
Bonjour, pour ceux qui ne sont pas encore au courant, il existe des primes écologique (hors crédit d'impôt) qui vous permettent de financer une partis de vos travaux d'isolation, pour ma part j'ai fait une simulation sur www.ecoprime.fr ce qui m'a permis de connaitre le montant de la prime auquel j'avais le droit
marsbr
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27 nov. 2014 à 17:48
27 nov. 2014 à 17:48
Je vous conseille de consulter ce site www.devis-isolation-ligne.fr/devis.php pour trouver une solution à votre problème. J'ai eu une petite expérience avec eux pour des travaux d'isolation et avant de recevoir mes devis, j'ai eu affaire à une gentille consultante qui m'a tout expliqué et m'a aussi parlé d'une possibilité d'avoir des aides financières afin de financer ces travaux. Je vous conseiller de creuser plus le sujet avec eux puisqu'ils sont plus expérimentés dans le domaine.
bonjour marrant votre site on raconte tout et n importe quoi!
j ai fait une partie de ma maison 250 metres2 en isolant mince et je doit dire que cest un produit formidable.que des qualité a ce produit.
avant de parler et dire nimporte quoi essayer le!
j ai fait une partie de ma maison 250 metres2 en isolant mince et je doit dire que cest un produit formidable.que des qualité a ce produit.
avant de parler et dire nimporte quoi essayer le!
C'est bien que tu sois content de ça, c'est aussi vrai que les couvertures dorées tiennent chaud les accidentés (couvertures de survie). Je n'en crois pas un mot , de ces assertions, sans essai pas de conclusion.
J'ai essayé le polystyrène noir (10+80) mural, c'est cher et génial (acoustique et thermique). A la comparaison, ouverture libre, puis obturation avec 10+80, affaiblissement acoustique étonnant, thermique, se fier au label qui le donne supérieur au polystyrène blanc.
J'insiste pour l'isolant mince, ce me semble surévalué, inadapté...à une construction.
J'ai essayé le polystyrène noir (10+80) mural, c'est cher et génial (acoustique et thermique). A la comparaison, ouverture libre, puis obturation avec 10+80, affaiblissement acoustique étonnant, thermique, se fier au label qui le donne supérieur au polystyrène blanc.
J'insiste pour l'isolant mince, ce me semble surévalué, inadapté...à une construction.
Reflex69
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9 févr. 2018 à 12:14
9 févr. 2018 à 12:14
bonjour, les polémiques vont toujours bon train entre les pro et contre de l'isolant mince. Les tests demandés maintenant pour certifier les réflecteurs (EN16012) sont en défaveur des IMR mais les témoignages de personnes ayant posé de l'isolant mince attestent de son efficacité en bas de la facture d'energie. Cela étant, pour bénéficier du crédit d'impôt avec un R autour de 3m².k/w pour les meilleurs isolants minces, ils faut soit le poser en double couche comme Actisavec le Boost'R, soit le poser tendu sur chevrons en complément d'une fibre comme le préconise ISOTEC avec son ISOTEC 12PRO HPV L+ ou VALTECH MIX GPE. Il y un post intéressant qui montre ces montages dans le détails sur http://www.isotec-isolation.com/l-isolant-mince-se-pose-en-complement-d-isolation/
19 mars 2015 à 16:04
4 oct. 2018 à 11:00